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Sénateurs et Députés veulent surprendre

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Sénateurs et Députés veulent surprendre

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Rentrée parlementaire
Le Sénat s’engage à ne pas réviser la Constitution

La session ordinaire de mars 2014 s’est ouverte le samedi 15 mars conformément aux articles 115 de la Constitution et 74 du règlement intérieur du sénat.

Dans le discours d’ouverture, qu’il a prononcé à cette occasion, le Président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo a jeté un regard panoramique, sur volonté de situation de la RDC aussi bien au plan national qu’international.

Au plan international d’abord, la note attribuée à la RDC est jugée satisfaisante du fait que les relations de coopération connaissent un certain regain d’intérêt et de crédibilité avec ses partenaires tant multilatéraux que bilatéraux. Pour preuve Léon Kengo a entre autres, relevé la tenue à Kinshasa du 17e sommet des pays membres du Comesa et la 7e Table ronde des conjoints des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’espace Comesa, dans l’intervalle du 24 février au 4 mars 2014.

Au plan national l’événement marquant dans le domaine politique SELON Kengo aura la tenue des concertations nationales d’une part et la fin du processus de Kampala d’autre part. Les deux temps forts ont été considérés comme porteurs d’espoirs pour la RDC. Car, en ce qui concerne les concertations nationales, un nouvel esprit devra caractériser les rapports entre les congolais. C’est la cohésion.

Pour consolider cet esprit, la mise en place d’un gouvernement de cohésion national a été recommandée par les concertateurs et promis par le Chef de l’Etat. Il comprendra les membres de la majorité, ceux de l’opposition et de la société civile.

Pas révision de la constitution

Toujours au plan national, le Président la chambre haute a noté l’engagement renouvelé de la classe politique congolaise de respecter le pacte républicain sur le refus de procéder à la révision de la Constitution, particulièrement à celle de ses dispositions déclarées intangibles. Il s’agit de l’article 220 ainsi que de tous ceux qui y sont liés.

Autre retombée des concertations nationales, c’est l’engagement pris d’organiser le recensement général de la population et de l’habitat ainsi que l’identification de la population avant toute élection afin de disposer des statistiques démographiques et d’un fichier électoral fiables ainsi que d’une carte d’identité infalsifiables pour tous les citoyens… Les élections à tous les niveaux pourraient se dérouler dans un climat apaisé.

Dans le domaine économique, il ressort que la situation macro économique est relativement maitrisée. Le taux de croissance du P.I.B estimé à 8,5% en 2013, devrait atteindre 8,7% en 2014, suivant les prévisions de la Banque Centrale du Congo et du Fonds monétaires international.

Le taux d’inflation n’était que de 1,1% en 2013. En 2014, les perspectives économiques laissent entrevoir le même faible niveau d’inflation. Comme prévu dans la loi des finances de l’année 2014, il devrait se situer autour de 3,7%, à peu près comme pour la croissance mondiale.

Les concertateurs ont recommandé, au plan économique, une série de mesure er d’options dont la mise en œuvre permettra, à coup sûr, un nouveau tournant. C’est dans cette optique que s’inscrit l’option prise de demander au gouvernement de cohésion nationale de définir une vision commune de la nation à l’horizon 2030, en impliquant les représentants de toutes les forces rives de la nation.

Sur ce plan, il se dégage certes, des performances économiques. ” Mais à quoi serviraient-elles si elles ne se traduisent pas par une amélioration du vécu quotidien de la population ! Comment y arriver sans une politique juste de répartition équitable des richesses nationales entre les citoyens et entre les provinces ” ? S’interroge le Président du Sénat. L’enjeu majeur selon lui est celui d’augmentation du P.I.B. par l’habitant.

Le principal moteur de la croissance économique demeure le secteur minier. L’agriculture, priorité de priorités doit constituer l’autre pilier de la croissance économique.

La pauvreté pendant ce temps, est omniprésente. La misère sociale continue à s’aggraver. Pour y faire face, le gouvernement devrait songer à accroître les recettes budgétaires du secteur minier et des hydrocarbures et les consacrer aux dépenses de santé, d’éducation et de réhabilitation des infrastructures de base.

25 nouvelles matières
Aux 11 lois constituant les arriérés législatifs, il faut ajouter 14 projets et propositions de loi déjà adoptés par le Sénat et transmis à l’Assemblée national, 2 projets de loi à soumettre à une commission mixte paritaire et 6 projets de lois portant arrêts de comptes et règlements définitif de budgets. 25 nouvelles matières parmi les quelles 22 projets de loi portant autorisation de ratification ou d’adhésion à des traités internationaux.

Le Président Kengo wa Dondo a exhorté ses collègues Sénateurs à garder le même rythme du travail. Toujours plus de régularité et d’assiduité. C’est sur cette note qu’il a déclaré ouverte la session ordinaire de mars 2014.

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