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Au cours d’un déjeuner avec le Secrétaire général des Nations Unies : La Société civile soutient le dialogue pour sauver le processus électoral

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Au cours d’un déjeuner avec le Secrétaire général des Nations Unies : La Société civile soutient le dialogue pour sauver le processus électoral

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Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon a reçu hier mercredi 24 février 2016, au cours d’un déjeuner, des organisations de la société civile et des confessions religieuses. Ces structures , composées des représentants de la Conférence Episcopale nationale du Congo(CENCO), l’abbé Donatien Nshole, de l’Eglise du Christ au Congo(ECC), Mgr Marini Bodho, Jérôme Bonso, de la Ligue Nationale pour les Elections Libres et Transparentes(LINELIT) , Rose Mutombo du Cadre Permanent de concertation de la Femme (CAFCO), Monique Kande de Caucus des Femmes, Julienne Lusenge du Fonds pour les Femmes Congolaises(FCC)… ont remis un mémorandum au Secrétaire Général des Nations Unies en visite en RDC.

Dans ce document dont un journaliste de La Tempête des Tropiques s’est procuré une copie, ces organisations soutiennent la tenue du dialogue politique en RDC en vue de sauver le processus électoral qui, selon elles, se trouve dans l’impasse.

Pour les signataires de ce mémorandum, le dialogue naitra le consensus et du consensus naitra la confiance et du Confiance contribuera aux élections apaisées.C’est ainsi que ces acteurs de la société civile ont prié le secrétaire Général des Nations Unies en visite en RDC à s’impliquer pour la tenue des élections libres, transparentes, crédibles et apaisées dans un esprit de l’alternance démocratique dans le respect de la Constitution.

Pour les signataires de ce mémorandum,l’urgence de la tenue du dialogue inclusif s’impose par la mise sur pied du comité préparatoire.

Dans ce document, les signataires ont fait le point sur les différents aspects de la situation congolaise , à savoir la sécurité, les droits de l’homme et le dialogue politique, qui selon eux , demeure une occasion pour résoudre la crise politique née des élections du 28Novembre 2011.

” Le dialogue politique étant une vertu, nous sollicitons l’implication du Secrétaire Général des Nations Unies de lancer un appel pressant aux filles et fils du pays qui trainent encore les pieds à souscrire à la tenue du dialogue pour leur participation effective “,peut-on lire dans ce mémorandum.

Pour eux, le dialogue sera une occasion pour convenir sur les vrais cas de forces majeurs pouvant justifier un éventuel dépassement.” Nous vous seront grés d’obtenir pour nous Monsieur le secrétaire, une expertise internationale qui appuierai celle locale pour analyser objectivement la possibilité d’organiser ou pas les élections dans le délai constitutionnel “, écrivent-ils.

Libérer les prisonniers politiques

Dans leur document à Ban Ki-moon, Jérôme Bonso, Jonas Tshombela, Julienne Lusenge, Monique Kande, Marini Bodho, Dirk Shaka de la Lucha… prient au Chef de l’Onu d’explorer les exploits comme il a fait au Burundi en priant au président Joseph Kabila à procéder à la libération des prisonniers politiques et leaders d’opinion en vue décrisper la situation politique au pays.

” Plus des cas de violations des droits de l’homme sont constatés en RDC notamment, l’insécurisation des acteurs politiques et de la société civile, l’instrumentalisation de la justice, les enlèvements, la fermeture des médias appartenant aux personnalités de l’opposition, la confiscation des médias publics “,dénoncent les signataires.

Pour ces derniers, la libération des tous les prisonniers d’opinion et militants des droits de l’homme, jeunes activistes pro-démocratie,cela en vue de décrisper l’environnement politique et cimenter la réconciliation nationale. Concernant l’insécurité au Kivu, les signataires de ce mémorandum remis à Ban Ki-Moon sont d’avis que cette situation est orchestrée par les différents groupes armés est un grand défi pour la RDC car les pays signataires de l’Accord- Cadre d’Addisabebas ne respectent pas leurs engagements notamment en ce qui concerne l’utilisation de la RDC comme base arrière. Ce qui provoque la violation massive des droits de l’homme, les massacres et le viol des femmes.

L’opposition toujours divisée sur le dialogue

Après la délégation de la société civile, le chef de l’Onu s’est entretenu dans la soirée avec les acteurs politique de l’opposition composé de la Dynamique de l’opposition, G7 et l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social(UDPS) conduit par le Secrétaire général de ce parti, Me Bruno Mavungu Puati.

Contacté hier après leur rencontre avec Ban Ki-Moon,Me Bruno Mavungu Puati a expliqué que son parti soutient la tenue du dialogue politique, mais regrette de constater que d’autres leaders politiques de la Dynamique de l’opposition et du G7 continuent à s’opposer au dialogue. Dans sa feuille de route pour la sortie de crise en RDC, l’UDPS soutient toujours pour la tenue du dialogue politique pour résoudre la crise politique et ses corollaires qui sont la crise de légitimité.

Dans cette feuille de route, Limete est d’accord pour le dialogue à condition que ce forum soit arbitré par une médiation internationale conformément à l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba et les Résolutions des Nations Unies, à savoir 2098,2211…Dans une correspondance adressée au Secrétaire Général des Nations Unies, le chef de file de l’UDPS avait écrit à Ban Ki-moon priant le chef de l’Onu à désigner un médiateur neutre pour arbitrer le dialogue.

Par Godé Kalonji

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