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Elections en RDC : La Suède appelle au respect des échéances constitutionnelles

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Elections en RDC : La Suède appelle au respect des échéances constitutionnelles

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La ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallstrom, a effectué une visite de deux jours à Kinshasa où elle a eu des entretiens fructueux avec les hautes autorités de la République démocratique du Congo.

Margot Wallstrom a affirmé la position de son pays de voir les échéances constitutionnelles se tenir dans le délai afin de permettre à la RDC de vivre un moment de son histoire avec le transfert pacifique du pouvoir entre le président Joseph Kabila qui termine son mandat et son successeur.

La Suède souhaite voir la communauté internationale apporter son appui logistique pour permettre aux Congolais d’organiser les élections dans le délai.

Ce pays veut que la RDC reste un modèle et un exemple dans la région des Grands lacs, pour passer d’une transition vers le passage pacifique du pouvoir.

Partenaire de longue date de la RDC, la Suède a financé les projets de développement en RDC à hauteur de 140 millions de dollars américains en 2014.

Améliorons du climat des affaires

“Si l’on veut attirer les investisseurs, il est nécessaire que le pays montre qu’en RDC, on peut faire des affaires, les droits de l’homme sont respectés, l’Etat des droits est en place. Pour que les entreprises viennent, il faut qu’elles aient la garantie, la certitude qu’il y a un cadre de travail conforme et légal qui leur permet de venir investir”, a recommandé la chef de la diplomate suédoise lors de sa visite en RDC.

Mme Wallström a déclaré avoir identifié de nombreux projets sur le plan économique et environnemental, mais le cadre, a-t-elle dit, est mauvais à cause de la corruption et des tracasseries de tout genre.

“Le climat des affaires en RDC n’inspire pas confiance aux investisseurs suédois qui sont intéressés par plusieurs potentialités qu’offre la RDC aux étrangers”, regrette-t-elle.

La ministre suédoise a reconnu qu’il y a d’énormes opportunités en RDC et les entreprises suédoises auraient certainement beaucoup à faire notamment dans les questions touchant à la protection de l’environnement.

Elle a souligné qu’il y aurait certainement des entreprises suédoises qui viendraient investir dans les domaines des mines, de l’agriculture et de la logistique lorsque le climat des affaires s’améliorera en RDC.
Au terme de sa visite de deux jours à Kinshasa, Margot Wallström a visité le Centre de santé Libondi de Bumbu, dans le cadre d’un projet sur la santé sexuelle et de la reproduction.

Dix zones de santé des quartiers pauvres de la capitale congolaise sont visées par ce projet de l’UNFPA, financé en grande partie par la Suède à hauteur de 10 millions de dollars américains.

La chef de la diplomatie suédoise a par ailleurs affirmé l’intérêt que son pays accorde au bien-être de la mère et de l’enfant en RDC.

Féministe

Depuis sa nomination ce portefeuille, la ministre des affaires étrangères suédoise, Margot Wallström, prône une ” politique étrangère féministe ” appuyée par la Coalition sociale-démocrate au pouvoir.

Depuis octobre 2014, la Suède a une ministre des Affaires étrangères féministe. La soixantaine, sociale-démocrate, politicienne de carrière, Margot Wallström a annoncé ses couleurs politiques dès sa nomination par le premier ministre Stefan Löfven.

Margot Wallström est une ex-commissaire à l’Union européenne et a servi en tant que première représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU dans la lutte contre la violence sexuelle dans les zones des conflits.

Dans ce rôle, elle a pu observer à quel point trop souvent les crimes contre les femmes dans les conflits sont occultés ou ignorés, comment l’aide internationale de façon routinière ignore les besoins des femmes et des filles, et comment on ne permet pas aux femmes de participer aux négociations de paix.

Ces expériences l’ont marquée, autant que la composition presque exclusive d’homme dans les délégations pour résoudre les conflits. Une décade après que l’ONU eu adopté par son Conseil de sécurité la résolution 1325, qui prône la récessivité d’inclure les femmes dans les ententes de paix, 97% de tous les gardiens de la paix (casques bleus) sont des hommes et moins de 1% des participants dans les négociations de paix sont des femmes.

Dans ce rôle, elle a pu observer à quel point trop souvent les crimes contre les femmes dans les conflits sont occultés ou ignorés, comment l’aide internationale de façon routinière ignore les besoins des femmes et des filles, et comment on ne permet pas aux femmes de participer aux négociations de paix.

Par Godé Kalonji

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