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Au cours de son Assemblée Générale Ordinaire : L’AEJC recommande un sens de responsabilité à la presse écrite

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Au cours de son Assemblée Générale Ordinaire : L’AEJC recommande un sens de responsabilité à la presse écrite

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Depuis l’émergence de nouvelles technologies de l’information  la situation que traverse la presse écrite indépendante sur l’ensemble du territoire national, en général, et la province du Kongo Central en particulier, étonne plus d’un observateur.

Cela est d’autant plus vrai pour la simple raison que de nombreux d’anciens lecteurs des journaux préfèrent aujourd’hui s’informer à partir de l’internet au lieu d’acheter les journaux comme par le passé. Pourtant,  c’est la presse écrite aujourd’hui reléguée au second plan qui informait mieux la population par rapport aux médias audiovisuels.

Après avoir analysé tous les paramètres qui concourent au déclin de cette presse, l’Association des Editeurs des Journaux du Congo, AEJC/Kongo Central, que dirige notre confrère Martin Landu di Lusala, Editeur-Responsable du Journal « Mbengo-Mbengo » paraissant au Kongo Central, a tenu le dimanche 30 octobre dernier en la salle polyvalente de l’UNTC à Matadi, une assemblée générale ordinaire.

L’objectif poursuivi par cette grande rencontre était de faire le diagnostic de la presse écrite et dégager les pistes de solutions devant leur permettre d’émerger et de tenir bon pour confondre les nombreux détracteurs.

Après échange entre éditeurs des journaux, il a été noté avec amertume qu’en dépit des efforts que ne cessent de fournir la presse écrite du Kongo Central dans le traitement des informations provinciales, cette presse n’a jamais été considérée par les tenants du pouvoir locaux qui ont pourtant encore ses créances sans les payer.

C’est dans ce cadre précis que Martin Landu di Lusala, dans sa verve oratoire, n’a pas hésité à leur demander de mettre un peu d’eau dans leur vin. Notamment en honorant les engagements pris par leurs prédécesseurs. Ce qui permettra à cette presse d’être compétitive sur le marché de journaux comme il y a de cela quelques années.

Car, suite à leur indifférence chronique devant ses dettes antérieures,  seuls trois journaux sur un total de 12 que compte cette province sont de temps à temps présents dans les kiosques.

Le point ayant trait à la misère des professionnels des médias œuvrant dans les organes de la presse écrite a été également évoqué. Pour pallier à ce fléau qui continue à prendre des proportions inquiétantes au Kongo Central, Martin Landu di Lusala a recommandé à ses pairs de se prendre en charge.

Toutefois, il a déploré l’absence non justifiée aux travaux de cette assemblée de nombreux invités de marque. Ce qui prouve à suffisance, a-t-il conclu, leur désintéressement à la situation de la presse écrite locale.

Par Dieudonné Muaka Dimbi

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