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Journée mondiale du diabète : 422 millions d’adultes souffrent de la maladie

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Journée mondiale du diabète : 422 millions d’adultes souffrent de la maladie

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C’est hier 14 novembre  que l’humanité a célébré la journée mondiale du diabète. Selon le premier rapport mondial sur le diabète de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 422 millions d’adultes sont atteints de la maladie, principalement dans les pays en développement.

Le rapport renseigne que le nombre de personnes diabétiques a pratiquement quadruplé depuis 1980. En 2014, 422 millions d’adultes souffraient de diabète, contrairement au chiffre de 108 millions en 1980. Les facteurs ayant favorisés cette augmentation spectaculaire demeurent le surpoids et l’obésité.

L’épidémie de diabète a un impact sanitaire et socioéconomique majeur, en particulier dans les pays en développement.

Etant donné que les complications du diabète peuvent entraîner un infarctus du myocarde, un accident vasculaire cérébral, la cécité, une insuffisance rénale et l’amputation des membres inférieurs, l’OMS souligne la nécessité d’intensifier la prévention et le traitement de la maladie.

L’objectif est d’éviter un grand nombre de décès (43%) qui surviennent prématurément, avant l’âge de 70 ans. Ces morts peuvent en grande partie être évités, moyennant l’adoption de politiques visant à créer des environnements propices aux modes de vies sains et l’amélioration de la détection et du traitement de la maladie.

Prévention et accès aux soins de qualité

Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, plaide pour la prévention et les soins de santé de qualité. En cette journée mondiale, il a appelé l’humanité en martelant « Regardons le diabète en face.

Concentrons-nous sur la prévention et sur le renforcement des services de santé pour que tous ceux qui sont atteints de cette maladie invalidante puissent recevoir l’aide dont ils ont besoin ».

Selon lui, le diabète est l’une des principales causes de déficience visuelle et de cécité dans le monde.  Parce que les changements sont progressifs et indolores, ce n’est souvent que quand elles commencent à perdre leur vue que les personnes atteintes se rendent compte que quelque chose ne va pas.  À ce stade, il est parfois trop tard pour améliorer ou rétablir la vue.

« Il est donc vital que toutes les personnes atteintes de diabète subissent des examens oculaires réguliers, réalisés par des praticiens qualifiés qui savent ce qu’il faut surveiller et à qui s’adresser pour obtenir conseils et traitements.

En contrôlant leur glycémie et leur pression artérielle, les patients peuvent réduire le risque d’altération de leurs vaisseaux sanguins.  Même en cas d’altération, un traitement rapide peut permettre de ralentir l’évolution de la maladie », déclare Ban Ki-moon.

Il est d’avis que chaque année, le diabète gagne du terrain, principalement en raison du vieillissement de la population et de la progression de l’obésité.

 Sa prévalence, poursuit-il, a presque doublé dans les 35 dernières années, avant d’indiquer que l’augmentation s’observe plus dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire.

« Cette maladie réduit l’espérance de vie et, si elle n’est pas prise en charge, peut entraîner de graves complications telles que des amputations, des accidents vasculaires cérébraux ou des insuffisances rénales.  Ses conséquences sur les budgets des ménages et les économies nationales sont dévastatrices », insiste le Secrétaire général des Nations Unies.

Les mesures nécessaires comprennent notamment le développement d’environnements favorables à la santé afin de réduire les facteurs de risque du diabète tels que la sédentarité et la mauvaise alimentation ainsi que le renforcement des capacités nationales pour permettre aux personnes diabétiques de recevoir le traitement et les soins dont elles ont besoin pour prendre en charge leur maladie.

«Si nous voulons progresser et mettre un terme à la recrudescence du diabète, nous devons repenser notre vie quotidienne afin d’avoir une alimentation saine, d’être actif et d’éviter la prise de poids excessive», a déclaré le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS.

«Les pouvoirs publics doivent veiller à ce que les populations puissent faire ces choix sains et que les systèmes de santé soient capables de diagnostiquer et de traiter les personnes diabétiques, y compris dans les milieux les plus pauvres.» a-t-elle ajouté.

Le diabète est une maladie non transmissible évolutive et chronique qui se caractérise par des niveaux élevés de glycémie (sucre dans le sang). Il apparaît lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline, l’hormone qui régule la concentration de sucre dans le sang, ou lorsque l’organisme n’utilise pas correctement l’insuline qu’il produit.

Par Tantia Sakata

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