Le Dr Tatete Benjamin a expliqué, mardi 15 novembre, « les nouvelles approches thérapeutiques minimales invasives dans l’insuffisance veineuse chronique des membres inférieurs, y compris dans l’ulcère veineux ».

L’homme des sciences a donné ces explications dans son exposé au 5ème Congrès International – « Médecine d’ici et  d’ailleurs », organisé du 14 au 16 novembre au Fleuve Congo Hôtel, par  l’Association des Anciens de la Faculté de Médecine (AFMED) de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), en République Démocratique du Congo.

Selon lui, le but de cet exposé est d’éclairer la lanterne des participants à ces assises sur le traitement de l’ulcère veineux, c’est-à-dire des plaies chroniques d’origine vasculaire.

méthodes de traitement

Spécialiste en chirurgie vasculaire à l’Hôpital de Nivel à Bruxelles, en Belgique, le Dr Tatete Benjamin a indiqué que  l’ulcère veineux est traité, soit par la chirurgie classique, soit par la chirurgie endoveineuse.

« Mise en place en Occident, ces techniques sont transposables en Afrique », a poursuivi l’orateur,  ajoutant que les avantages de ces techniques se traduisent par le fait que le patient n’est pas obligé de dormir à l’hôpital ; elles ne provoquent pas de douleur, ni beaucoup de plaies postopératoires sur le corps du malade ; elles ont un moindre coût.

Le 5ème Congrès International de l’AFMED sera suivi, du 17 au 18 novembre, de travaux en ateliers prévus aux Cliniques Universitaires de Kinshasa, à l’Hôpital Général Provincial de Kinshasa et à la Clinique Ngaliema, toujours dans la capitale congolaise.

Il est enrichi des exposés de plusieurs autres spécialistes dans leurs domaines respectifs et se déroule sous le haut patronage du président de l’Assemblée Nationale, Aubin Minaku.

Les principaux thèmes sont les « Urgences médico-chirurgicales, prise en charge et organisation » et « Droits des soignants et des malades ».

Par Marcel Tshishiku