Assemblée Nationale : La loi sur l’Ordre des Ingénieurs acceptée par les députés
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Les députés nationaux ont accepté, jeudi 17 novembre, la proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre National des Ingénieurs initiée par leurs collègues Lubamba Ngimbi César, Mayobo Mpweme Godefroid, Mikulu Pombo Guy et Bigabwa Suka Telesphore Arome.
Les élus du peuple ont pris cette décision lors d’une séance plénière de l’Assemblée Nationale, consacrée à l’examen et à l’adoption de cette proposition de loi qui a été envoyée, pour un débat approfondi, à la commission mixte Aménagement du Territoire et Infrastructure- Socioculturelle.
Après la présentation de l’économie générale de ladite proposition de loi, les députés nationaux ont estimé que, compte tenu de la pluralité des ingénieurs, en l’occurrence les ingénieurs civils, informaticiens, électriciens, agronomes, géologues etc, il faudrait créer un Ordre pour chacune de ces filières.
En réponse à cette préoccupation, les initiateurs de la proposition de loi sous examen ont expliqué que l’Ordre National des Ingénieurs a pour mission de regrouper toutes ces filières des ingénieurs afin de protéger le public, sans chercher à opposer les ingénieurs civils aux ingénieurs techniciens. Il ne va pas empêcher l’existence des associations de chaque filière.
La présente proposition de loi est subdivisée en 4 titres intitulés » Des dispositions générales « , » De l’organisation de l’Ordre des Ingénieurs et l’exercice de la profession « , » Des mesures et procédures disciplinaires et des sanctions « , » Des dispositions transitoires « .
Selon son exposé des motifs, l’Ordre a comme objectifs de s’assurer de la prestation des services fournis par ses membres ainsi que la protection du public ; combattre les charlatans et commerçants qui gangrènent les vies humaines dont la lutte effrénée du lucre reste leur mot d’ordre ; exiger toujours un bon rapport qualité-prix pour les travaux publics ; contrôler la compétence, l’intégrité et la discipline de ses membres dans le but d’assurer la protection de la société congolaise ; canaliser l’expression des besoins des industries nationales dans leur formulation en vue d’améliorer le contenu des cours dispensés dans les domaines scientifique et technique connexes aux activités d’ingénieurs, et dans les canaux de formation y relatifs, étant donné les mutations profondes dans les domaines socio-économiques et technologiques ; veiller à faire bénéficier à la jeunesse de la RD Congo des transferts de technologies liées aux marchés publics ; combattre vigoureusement les malfaçons et piratages qui élisent domicile dans le pays.
Par Marcel Tshishiku