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Hausse du prix du carburant : déjà les conséquences

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Hausse du prix du carburant : déjà les conséquences

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Surchauffe amplifiée sur le marché, la Bralima revoit à la hausse la tarification de ses produits, des transporteurs privés en font de même sans l’aval de l’Autorité urbaine…

La monnaie nationale, le franc congolais, continue sa dépréciation face aux devises étrangères. C’est presque chaque jour que le taux de change est bousculé sur le marché. Ce qui n’est sans conséquence. Les prix des produits sont, pour la plupart, revus à la hausse sur le marché. En une journée, on peut assister à plusieurs modifications des tarifs à travers la capitale dans les divers milieux de commerce. La situation risque de s’aggraver davantage avec la dernière hausse du prix du carburant.

Depuis le début de l’année, le taux du franc congolais est passé face au dollar américain de 1.000 FC en janvier 2017 à 1480 Fc à l’heure actuelle. Les experts parlent d’une tendance haussière susceptible d’atteindre 50%. Jusque là, aucune mesure pour arrêter cette décote de la monnaie nationale face à la principale devise étrangère.

Ainsi, la dépréciation du Franc congolais a donc entrainé l’augmentation des prix de presque tous les produits sur le marché, parmi lesquels ceux du carburant fixés par l’arrêté du nouveau ministre de l’Economie nationale, Joseph Kapika, en date du 07 juin 2017.

Les conséquences de ce qu’il craignait, il y a deux semaines en postposant le changement des prix du carburant à la demande des sociétés pétrolières, ressortent au grand jour. La tarification des vivres frais et d’autres denrées subissait déjà des modifications au grand dam de plusieurs  acheteurs.

Augmentation des prix sur le marché

Le prétexte est vite trouvé par moult entreprises pour augmenter les prix de leurs produits. Il s’agit notamment de la Bralima qui a revu à la hausse la tarification de ses différents produits brassicoles sur le marché en gros et en détail, selon un communiqué de cette société brassicole, relayé par les médias. Il est précisé dans ce document  qu’un casier de bière Primus, qui se vendait à 17.000 Fc, revient désormais à 18.500 Fc. Une hausse qui varie en moyenne entre 8 et 10%.

Pour le transport en commun, les propriétaires menacent depuis plusieurs mois d’augmenter le prix d’une course, mais ils se buttent au refus des autorités congolaises, plus particulièrement du Gouverneur de la ville province de Kinshasa. C’est ainsi que certains d’entre eux ont augmenté les prix de leurs courses sans même l’aval du Gouvernorat de Kinshasa.

Pour une course de 400 Fc sur le tronçon Matete – Victoire,par exemple, un client doit débourser 500 Fc. Il ne faut pas chercher à réclamer, parce que le receveur ou le chauffeur ne vont pas hésiter à vous renvoyer à l’effet d’entraînement du tarif du carburant revu à la hausse plus de trois fois.

Ces transporteurs croient se faire justice à la suite de  l’indifférence constatée face à leurs  revendications. La situation est générale, même les prix des produits de première nécessité ont connu une surchauffe dans la capitale. Les ménagères ne cessent de soulever les difficultés sans cesse croissantes en rapport avec les dures réalités de leurs lieux de ravitaillement en denrées alimentaires et autres.

 Par Lucien Kazadi T.

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