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Princesse Joss Kalim chante « Amour virtuel »

CULTURE & MEDIA La Tempête des Tropiques Musique

Princesse Joss Kalim chante « Amour virtuel »

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La chanteuse  connue sous le  nom de scène princesse  Joss  Kalim « la grande muana ya Cameroun »‘ (sobriquet lui collé par Papa Wemba avec qui elle a chanté  le tube « six millions  ya ba soucis » aux côtés de Nathalie  Makoma)  a  déclaré que son album intitulé « Amour virtuel » se trouve à l’étape finale de tournage de clips. Elle s’exprimait ainsi lors d’une interview.

  « Amour virtuel », compte tenue de la réalité quotidienne vécue en nos jours, se réfère au progrès technologique avec le net, des amours se font à distance, a-t-elle notamment expliqué. « L’album a fait pratiquement  dix ans, je fais toujours des retouches selon mes inspirations … » Avant de lancer : « il faut que les mélomanes soient réceptifs  au bon moment… ».

Expérimentée en interprétation, Joss Kalim y a incorporé plusieurs styles de musique comme le jazz et le zouk.  La guitare congolaise y a pris une bonne part.  « Bref,  « Amour virtuel » constitue  une ballade musicale attrayante », a-t-elle insisté.  Surtout qu’il a connu du côté arrangement la participation  de Maika  Mouna , le feat  avec Papa Wemba avant sa mort, l’écriture de l’artiste Barly Baruti, des  voix des chanteurs de Papa Chéri JB  Mpiana et ceux de Viva-la-Musica , qui ont contribué aux  travaux  de douze titres y contenus, débutés  dans un studio au Cameroun  et  poursuivis en  RDC.

De son vrai nom  Kalimuendo,  elle a commencé la musique à environ 13 ans. L’artiste était déjà remarquable dans  les groupes scolaires,  avant d’agrémenter  quelques  cabarets  en Belgique, en France et en Hollande. Son  1er album,  sorti en 2002 au Cameroun, puis de retour en RDC (après 20 ans à l’extérieur),   la jeune femme  a signé deux titres dans  « six millions ya ba soucis »   de Papa Wemba,

Evolution de la musique congolaise …

Faisant la lecture de l’évolution de la musique congolaise, Joss Kalim parle de l’absence d’une politique musicale et les brassicoles  n’ont pas facilité les choses  aux artistes, a-t-elle souligné. Pour elle, ces sponsors ont  encouragé  la facilité. Aujourd’hui ils se désengagent et se désolidarisent des musiciens,  obligés de trouver d’autres  stratégies pour vendre les supports CD par exemple.

Pour ne pas évoquer le phénomène   des combattants  qui continuent à faire la loi en Europe, en se trompant presque de cible et empêcher  les artistes,  de surcroît   ambassadeurs de la culture congolaise,  de prester sur des scènes extérieures, pendant  que les autres (Ivoiriens, Sénégalais, Camerounais, Nigérians …)   continuent à s’exprimer comme des poissons dans l’eau,  gagnant de l’espace.

Elle a aussi évoqué  le « système ya Mabanga » ou dédicaces   payantes, qui doit être banni car non seulement qu’il crée le statu quo, mais surtout ne permet pas de bien écouter la musique.  Pour la chanteuse, cela dérange beaucoup les oreilles musicales. « Je rêve d’un Congo Prospère, car le pays est immense  et riche », a-t-elle conclu.

Par Franck  Ambangito

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