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Le Kongo Central relance les activités de la commission provinciale de sureté maritime

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Le Kongo Central relance les activités de la commission provinciale de sureté maritime

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Le ministre provincial en charge des Transports et Voies de communication, Michael Lukoki Nsimba, assisté de son collègue de l’Ordre public, Félicien Mbedi ya Kitembedi, ont présidé, au restaurant de l’hôtel Vivi Palace de Matadi, une importante séance de travail qui a regroupé autour d’une table tous les membres de la Commission provinciale de sûreté maritime (CPSM). C’était le jeudi 5 octobre 2017.

Cette séance de travail, la deuxième du genre après celle du 25 août dernier, a marqué la relance des activités de cette structure d’une importance capitale autrefois plongée dans la léthargie et dont l’une des missions principales consiste notamment à faire le suivi des décisions et recommandations des inspecteurs de la Garde Côte Américaine concernant les .installations portuaires de la province du Kongo Central.

Au cours de cette deuxième séance de travail, d’importants points ont été évoqués. Parmi lesquels l’examen  du projet d’arrêté portant modification de celui du 2 mai 2008 ainsi que la situation sécuritaire dans les ports tant publics que privés du Kongo Central.

Ce dernier point jugé très sensible a fait l’objet d’un débat très houleux.

Et un constat amer a été fait par les parties prenantes selon lequel les différents ports publics fonctionnant dans cette province de la République Démocratique du Congo, bien que datant de l’époque coloniale, n’ont jamais possédé de certificat de conformité, encore moins un plan de sûreté. Pourtant, les ports maritimes privés récemment créés dans cette province détiennent tous un certificat de conformité en bonne et due forme. Quel contraste !

Ce qui revient à dire que tous les ports maritimes publics opérationnels depuis des lustres au Kongo Central fonctionnent dans l’illégalité. Car, de l’avis de nombreux experts maritimes, ces deux documents officiels essentiels revêtent une grande importance pour le fonctionnement des ports sur le plan national et international.

Cette situation  déplorable doit impérativement interpeller le gouvernement congolais. Ce dernier  doit donc tout mettre en œuvre pour doter ses ports maritimes publics de ces deux documents. Ce qui évitera à  ces ports de payer un jour certaines pénalités.  Au cours de cette séance de travail, le problème lié à l’immigration clandestine souvent entretenue par certains vieux piroguiers a été également évoqué.

Des sanctions allant jusqu’à l’emprisonnement et au paiement des amendes colossales à l’endroit de toute personne, armateur ou membre d’équipage d’un navire soit-il, qui favoriserait encore ce fléau ont été envisagées. Toutefois, la séance a permis d’encourager et féliciter les responsables ayant la gestion des ports maritimes publics dans leurs attributions pour leurs efforts inlassables visant le renforcement de la sécurité dans lesdites installations portuaires conformément au code ISPS. A l’exemple de ceux de la SCTP (ex. Onatra).

Par Dieudonné Muaka Dimbi

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