Le saxophoniste Kiamuangana Mateta dit  Verckys, responsable de l’orchestre ” Immortel Vévé “,  patron des ” éditions Vévé ” , président de l’Union des Musiciens Congolais (Umuco)et qui dirige actuellement la Société Congolaise des Droits d’Auteurs et Droits voisins (SOCODA) ne fait plus unanimité parmi les musiciens congolais dont beaucoup décrient sa gestion de la SOCODA où il assume la fonction de Président du Conseil d’administration (PCA).

C’est pourquoi un groupe d’artistes membres de la SOCODA aurait initié une action en justice contre le PCA Kiamuangana au motif qu’il aurait fait falsifier les textes constitutifs, notamment les statuts de la Socoda,) et pour licenciement abusif. Des voix s’élèvent également parmi certains musiciens pour décrier sa gestion de la SOCODA.

L’ affaire ” Verckys  contre les associés Socoda ”  serait en instruction au niveau du Parquet de Grande instance de la Gombe et une confrontation entre les deux parties aurait déjà eu lieu. L’affaire pourrait ensuite être transmise  au tribunal pour le déroulement d’un procès proprement dit.

Approché,  un des associés  ayant requis   l’anonymat  prétend que Verckys  Kiamuangana Mateta  aurait fait falsifier  les statuts de la Socoda sans l’accord de Assemblée générale  constituée des   Associés pour s’accaparer de  la quasi-totalité de gestion des pouvoirs qui devraient en principe revenir au Directeur Général.

Cette opposition aurait crée de querelles de sorte que même le ministre de la Culture qui assurait l’intérim après la mort du  Feu ministre  Banza Mukalay avait en son temps refusé la publication de ces statuts au Journal officiel.

La Socoda, en tant que  société de gestion collective de droits d’auteurs, doit percevoir et repartir,  alors que dans les statuts actuels Kiamuangana s’octroie autant des pouvoirs  et il n’y a aucun chapitre qui prévoit  la clé de répartition.

La Socoda  a été créée  en  2011 par  Ordonnance présidentielle. Elle est devenue effective en 2013  avec Jacques Mondonga (Pca) et Blaise Bula  Monga   (Vice président),  puis le comité Paulin Mukendi avec Gerard Muaka comme DG… Depuis lors, plusieurs crises ont surgi et l’eau a abondamment coulé sous le pont.

D’aucuns pensent que la Socoda a  connu des faiblesses notoires  par manque d’administrateurs capables  de redorer son image par  une bonne ligne de conduite.

Par Franck Ambangito