Type de recherche

Présidentielle 2018 : Candidat de l’Opposition: ultimes tractations

A la une La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE

Présidentielle 2018 : Candidat de l’Opposition: ultimes tractations

Partager

Initialement prévue à Conakry, la rencontre annoncée comme décisive aura finalement lieu ce vendredi 9 novembre à Genève, en Suisse, pour désigner un candidat unique et peaufiner un programme commun

L’Opposition congolaise se présentera-t-elle en ordre dispersé à l’élection présidentielle prévue le 23 décembre prochain ? L’opinion nationale et internationale sera définitivement fixée à ce sujet à l’issue de la réunion considérée comme décisive qui s’ouvre ce vendredi 09 novembre 2018 à Genève, en Suisse, et qui est censée mettre autour d’une même table les candidats retenus sur la liste de l’Opposition pour la présidentielle 2018.

En effet, après la rencontre de fin octobre à Pretoria,  sept acteurs présentés comme leaders de l’opposition congolaise avaient d’abord annoncé une prochaine réunion à Paris, avant de la délocaliser à Conakry. Mais c’est finalement à Genève qu’ils ont décidé de se retrouver à partir de ce vendredi.
« En optant pour un pays le plus neutre possible, nous avons à la fois voulu ne pas mettre mal à l’aise l’Etat hôte et se rendre dans un endroit le moins suspecté de dérives dictatoriales », a expliqué à Jeune Afrique un proche des sept leaders (« L7 »).

La réunion s’annonce comme décisive. Car, d’ici le 15 novembre, trois opposants exclus de la présidentielle, notamment Moïse Katumbi, JP Bemba Gombo, Adolphe Muzito, ainsi que quatre candidats encore en lice, notamment Félix Tshisekedi, Martin Fayulu, Freddy Matungulu, et Vital Kamerhe– ont promis d’annoncer le nom de leur candidat et de trouver un programme commun. Ils se donnent pour cela 48 heures, soit jusqu’au dimanche 11 novembre, pour trouver un compromis, à en croire Olivier Kamitatu, porte-parole et directeur de cabinet de Moïse Katumbi.

La machine à voter divise

La réunion de ce week-end à Genève permettra-t-elle à l’Opposition congolaise de trouver finalement un consensus sur la machine à voter imposée par la CENI, alors que le vote électronique ne figure nullement dans la loi électorale ? Rien n’est moins sûr. D’autant que, ces dernières semaines, le groupe s’est fragilisé sur cette épineuse question.

Pour rappel, le camp de Félix Tshisekedi a nuancé sa position, affirmant être prêt à participer aux élections « avec ou sans » cet engin controversé. Jusqu’ici, tous les « L7 » exigeaient pourtant l’abandon de ce dispositif électronique.
Qu’à cela ne tienne, certains d’entre eux croient encore à la possibilité de se trouver un candidat commun. « À condition d’être conscients de notre responsabilité à sortir la RDC du trou dans lequel [le président] Joseph Kabila l’a mis », a déclaré dans les colonnes de Jeune Afrique Martin Fayulu, candidat à la présidentielle pour le compte de la plate-forme « Dynamique de l’opposition ».

Mais pendant que les regards se focalisent sur le rendez-vous de ce vendredi à Genève, certains « leaders » de l’opposition et leurs collaborateurs et experts)se trouvaient encore à l’ambassade de Suisse, dans la capitale congolaise, pour tenter d’obtenir leur visa, avec l’espoir de prendre l’avion le même jeudi soir, à destination de la capitale helvétique.

Par DMK

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *