“Résoudre le problème de l’unité du tennis dans son ensemble, résoudre le problème des ligues, celui des infrastructures, la question des partenariats, de sponsoring qui manquent cruellement à la fédération de tennis qui ne peut pas vivre uniquement qu’avec l’appui du gouvernement; alors que la fédération internationale exige le partenariat, le sponsoring.  Nous n’avons qu’un sponsor, l’Etat, pas partenariats internationaux”.

Ce sont les motivations à la base de la candidature de l’Ingénieur Georges Koshi au poste de président de la Fédération congolaise de lawn-tennis. Cela après avoir géré quatre ans durant l’administration de cette entité sportive.
Et, le 9 juillet dernier, l’homme a succédé à Emile Ngoy, son prédécesseur. Non sans peine. Deux jours plus tôt, les deux candidats présidents à l’assemblée générale extraordinaire et élective tenue au siège du Comité olympique congolais s’étaient séparé dos-à-dos.

Sur 23 votants, chacun avait obtenu 11 voix. Un malin s’était arrangé pour placé un bulletin nul. Comme le stipule la règlementation en la matière, le scrutin avait été reprogrammé 48 heures plus tard, et Koshi l’avait remporté haut la main. 11 voix pour lui, 9 en faveur de son adversaire. “Il faut manager autrement, avait-il annoncé avant le jeu des urnes. Je vais amener le renouveau du tennis du Congo”.

A peine élu, le nouveau patron de la raquette congolaise a épinglé ses objectifs à courts termes: mettre à la disposition de la fédération des équipements achetés à Cuba, entamer une série d’émissions “Parlons sport” en vue de la vulgarisation de la discipline, réhabiliter ce qui peut l’être sur les courts de tennis existants, particulièrement du stade des Martyrs qui appartient à l’Etat. Pour ce faire, un montant de 5.000 dollars américains est déjà disponible afin de parfaire le 3ème court, tandis que le 4ème devra être absolument terminé l’année prochaine.

Un fils-maison

D’autre part, le nouveau président s’est engagé à reprendre l’organisation des tournois, comme dans le passé, avec les minimes, les benjamins, les cadets, les scolaires qui constituent la véritable pépinière de la discipline où se découvrent les talents précoces, de former des entraîneurs de niveau 2, d’organiser de grands tournois internationaux dés l’année prochaine, et sceller le partenariat avec deux banques de la place que sont la BCC et SOCIBANQUE qui sont d’accord.

L’élu du 9 juillet 2019 n’est pas un nouveau-venu dans le monde du lawn-tennis de la République Démocratique du Congo. Georges Koshi a, en effet, gravi toutes les échelons de la raquette du pays avant de se retrouver au sommet de la pyramide: “Je suis dans le tennis depuis plus de 20 ans, a-t-il confié. Comme joueur, comme dirigeant. J’ai occupé tous les postes.

J’ai commencé au club comme secrétaire, puis à la ligue comme secrétaire provincial, à la fédération comme secrétaire général-adjoint ensuite comme titulaire. J’ai connu ainsi le parcours de tous ceux qui sont passés comme président. Comme Kanyama, Ndombe, Tshibambe, Lengema, ect. De tous, personne n’a pu honorer son propre programme”.

Georges Koshi a ainsi décidé de briguer le poste de président “étant donné qu’Emile Ngoy est devenu président de la zone 3, président de la Confédération africaine de Lawn-tennis, questions de lui laisser le temps, de lui permettre de mieux se concentrer sur cette tâche”.

JC Lomboto