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Participant à la marche organisée hier lundi par le CLC : Les 31 députés invalidés continuent de réclamer leur réhabilitation

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Participant à la marche organisée hier lundi par le CLC : Les 31 députés invalidés continuent de réclamer leur réhabilitation

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Le caucus des 31 députés nationaux invalidés par la Cour Constitutionnelle ont encore levé la voix hier lundi 21 octobre pour demander, une fois de plus, à cette instance judiciaire d’annuler son arrêt pris à cet effet à l’issue du contentieux ayant suivi les élections législatives nationales de décembre 2018 en République Démocratique du Congo.
Ces députés se sont ainsi exprimés dans la ville de Kinshasa, lors de la marche pacifique organisée par le Comité Laïc de Coordination (CLC) de l’Eglise catholique.

Intercepté sur la place des Artistes, ex-Rond-Victoire, leur collègue Faustin Kwakwa, qui a été élu dans la circonscription électorale de Feshi, dans la province du Kwango, a rappelé en détail les circonstances qui ont conduit la haute cour à  prendre cet arrêt.
” Nos recours ont été acceptés, nous avons valablement siégé à l’Assemblée Nationale. Cependant, des gens sont allés corrompre les juges et les ont poussés à revenir sur leur décision “, a enchaîné Faustin Kwakwa, précisant que son groupe de manifestants a commencé à marcher sur l’avenue Assossa, à partir de la paroisse catholique Saint Vincent De Paul, dans la commune de Kasa-Vubu, et que le rond-point Victoire était le point de chute.

La police félicitée pour son professionnalisme

Pour sa part, Valentin Gerengo, sénateur de la ville de Kinshasa élu sur la liste du Mouvement de Libération du Congo (MLC), a déclaré que son groupe est parti du siège de son parti sur l’avenue de l’Enseignement, dans la même commune, pour chuter également au rond-point Victoire. Il a félicité les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) commis à l’encadrement des manifestants pour leur discipline.
De son avis, les tirs et lancements des gaz lacrymogènes, sans oublier les casses jadis enregistrées à chaque manifestation étaient dus aux provocations, non seulement des agents de l’ordre, mais aussi de la population qui s’est aussi bien comportée cette fois-ci. ” Nous sommes venus en appui au CLC.

En tant que politiciens, nous n’avons pas l’intention de nous ingérer dans les activités initiées par la société civile “, à lâché le sénateur, ajoutant que l’objectif est de lancer un message selon lequel la population est contre la corruption.
Puis, Valentin Gerengo a expliqué que, conformément à la nouvelle stratégie adoptée par le CLC, la marche de ce jour est partie de 26 sites, pour se terminer au rond-point Victoire, et que tous les  groupes n’arrivent pas à la même heure.

Par Marcel Tshishiku

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