Le Bureau Central de Coordination (BCeCo) a organisé, du26 au 27 février à Kinshasa, sous le patronage conjoint du ministère des Finances et celui de l’Environnement, un atelier en préparation pour son accréditation au mécanisme «Fonds Vert Climat» (FVC). Il a été essentiellement question, au cours de ces activités, d’identifier et d’expliquer le rôle du BCeCo dans l’architecture de la gouvernance du mécanisme de ce programme des Nations-Unies pour l’environnement.

Dans son mot de circonstance, Théophile Matondo, le Dg (Directeur général) duBCeCo, a indiqué que son entité va travailler avec des experts nationaux et internationaux en vue de faciliter son adhésion aux standards fiduciaires internationaux. Il est question,pour ce dernier,de mettre le BCeCo dans les normes obéissant aux exigences économiques et sociales dans le cadre de la conservation de l’environnement, domaine dans lequel le BCeCo n’est pas accoutumé.

«Aujourd’hui, nous avons les activités de préparation pour mettre nos procédures à niveau, avoir des formations sur certains concepts du Fonds vert. D’ici six mois, nous serons aguerris pour pouvoir passer à l’étape d’accréditation», a conclu le Dg de BCeCo.

Présent lors de l’ouverture de cet atelier, Junior Mata, vice-ministre des Finances, a souligné l’importance que représente ce mécanisme climatique pour la RDC. Il faut dire que, le Fonds vert pour le Climat qui est un programme ambitieux, permettra à l’Etat congolais de se mettre au niveau des programmes arrêtés par des pays développés pour la sauvegarde de l’environnement.

«Avec les avancées enregistrées avec le Bureau Central de Coordination, le Ministère des finances compte accompagner cette institution pour parfaire ce processus d’accréditation afin de soutenir des projets nationaux en vue de pouvoir atteindre les 21 milliards USD dans le cadre de l’engagement de notre pays lors de l’accord de Paris», a martelé le vice-ministre des finances.

Il sied également de signaler que le BCECO sera la deuxième entité nationale en Afrique centrale à être accréditée au Fonds Vert Climatdes Nations Unies, après celle du Rwanda.

Par Armando Mananasi