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Depuis hier lundi 16 mars 2020 : Début du rapatriement des Burundais illégalement arrivés à Goma

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Depuis hier lundi 16 mars 2020 : Début du rapatriement des Burundais illégalement arrivés à Goma

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Sur ordre de Kinshasa, les autorités de la province du Nord-Kivu ont débuté, hier lundi 16 mars 2020, le rapatriement vers le Burundi, de plus de 1 400 Burundais  illégalement arrivés à Goma. Ces étrangers  transitent par Bukavu au Sud-Kivu.

L’armée nationale (FARDC) a réquisitionné plusieurs véhicules pour transporter ces étrangers jusqu’au port de Goma où ils ont été embarqués dans des bateaux pour Bukavu dans le Sud-Kivu, leur point d’entrée en RDC. Cette décision a été mise en exécution, 48 heures après leur déguerpissement d’une parcelle à Goma
Le gouverneur du Nord-Kivu, Carly Nzanzu Kasivita, a supervisé l’embarcation de ces immigrés clandestins  qui  étaient installés au quartier Lac vert, dans la commune de Goma.

Il ne s’agit pas, pour lui, d’une opération de chasse aux sorcières mais plutôt le respect des normes nationales et internationales en matière d’immigration. “Tous sont entrés par la frontière de Kavimvira et malheureusement ils se sont retrouvés à Goma. La plupart ont des documents expirés depuis plus d’une année. Et la vérité est que ce sont les adeptes d’une secte organisée au Burundi, mais ils sont sur notre sol.

Ils veulent obtenir l’asile mais ils n’ont respecté aucune loi. C’est la raison pour laquelle je suis venu d’abord les sensibiliser pour dire, nous sommes un pays qui respecte la loi, nous sommes un pays qui est bien organisé. S’ils veulent avoir le droit d’asile en RDC, ils n’avaient qu’à respecter la loi. Nous sommes très loin de la frontière burundaise, nous pensons que leur situation devra être réglée par où ils sont entrés.

C’est la raison pour laquelle, nous voudrions bien organiser leur renvoie au Sud-Kivu et le Sud-Kivu pourra prendre le relais, examiner leur situation, soit la RDC va lever l’option de leur expulsion du pays, parce qu’ils sont tous irréguliers, soit s’ils ont des arguments pour demander l’asile, ils vont respecter la loi parce que c’est à la République de savoir comment on va gérer la suite”, a expliqué le Gouverneur Carly Nzanzu.

“Les premières investigations des services de sécurité congolais ont permis de dénicher parmi ces immigrés qui agissent sous le label de la secte mystico-religieuse Ezebiya (dissidente de l’Église catholique burundaise) des personnalités impliquées dans un coup d’État manqué au Burundi”, a indiqué la Présidence de la république. Ce, avant l’embarquement. Plusieurs autres burundais éparpillés dans la ville de Goma ont volontairement rejoint le groupe et conduits sous bonne escorte au port de Goma en vue de leur embarcation.

La population de Goma est en éveil pour débusquer toute autre personne suspecte en situation irrégulière.  Aucun incident n’a été déploré au cours de cette opération malgré la résistance de certains leaders de ce groupe, dont les uns disent avoir laissé leurs dépendants éparpillés dans la ville, ce qui le met dans une inquiétude totale.

Plusieurs dizaines des réfugiés burundais sont cantonnés à Munigi, dans le territoire de Nyiragongo (Nord de Goma). La plupart affirment avoir fui l’insécurité dans leur pays.

(TDT/ Présidence de la République/ agences privées d’information)

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