Baudouin Mayo accusé de brouiller les cartes en prévision du contrôle budgétaire
Par GKM

Une source ayant requis l’anonymat fustige la mise en place effectuée par le Vice Premier ministre et ministre du Budget, M . Jean-Baudouin Mayo Mambeke. Dans cette mise en place,   le ministre aurait changé toute l’équipe de contrôle budgétaire. Pourtant, ces fonctionnaires  sont chargés de dire la vérité sur ce qui c’est passé dans le dossier des travaux d’urgence des 100 jours, fait remarquer la source.

L’équipe que le ministre UNC vient de changer sans raison valable travaille depuis 7 à 8 ans pour le compte du Trésor public au budget. Dans la volonté sans doute de brouiller les cartes sur le dossier Travaux d’urgence de 100 jours, Baudouin Mayo est allé jusqu’à écarter le numéro 1 du contrôle budgétaire,  pour ensuite le remplacer par un cadre de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), parti dont fait partie aussi  Mayo et dont l’autorité morale n’est autre que Vital Kamerhe !

« Le dossier se trouve maintenant en pli fermé dans le bureau du secrétaire général et attend seulement que les agents arrivent au bureau aujourd’hui, pour être notifiés. Il y a un nouveau directeur qui entre et tous les chefs de divisions doivent partir»  révèle cette source. Celle-ci craint que les nouveaux chefs de divisions nommés par Mayo viennent   étouffer le dossier du fugitif Masaro, neveu en fuite de Vital Kamerhe et   conseiller  du VPM Mayo actuellement en cavale.

Le directeur du contrôle budgétaire remercié  s’appelle Jean-Pierre Kimbondo et celui qui a été nommé est un chef de division, un cadre de l’UNC dont nous taisons pour l’instant le nom.
L’homme serait un proche du ministre Mayo. Outre ce  changement,d’autres chefs de divisions  ont été remplacés au niveau de la chaîne des dépenses. La chaîne de dépenses en question est la structure où l’on engage les dépenses de la République.

Aux dernières nouvelles, nous apprenons que la nouvelle mise en place au sein de l’administration du ministère du Budget est un processus du Gouvernement en concertation avec la Banque Mondiale. Et à en croire un communiqué de la cellule de communication du ministère, cette mise en place n’a rien de politique et va se poursuivre (sic) !