Divers facteurs risquent d’augmenter la fréquence et le nombre des victimes de ces maladies
Par  YHR

Alors que 4,5 milliards d’êtres humains  se retrouvent confinées, certains cherchent des explications pour trouver un  sens à la pandémie de covid-19 qui endeuille le monde. Sans vouloir entrez dans un débat où, selon leur conception religieuse ou philosophique, les hommes cherchent des boucs-émissaires, un petit rappel pour montrer que le monde n’est pas à sa première pandémie.

Morts par millions

Ainsi, rien que durant le siècle passé, il y a eu pas moins de trois pandémies de grippe la grippe espagnole de 1918-1919 à virus de la grippe A (H1N1), qui tua  entre 40 et 100 millions de morts ; la grippe asiatique en 1957 à virus de la grippe A (H2N2) qui fit entre 1 et 4 millions de morts et la grippe de Hong Kong en 1968 à virus de la grippe A (H3N2) qui a fait de  1 à 2 millions de morts.

Plus loin dans l’histoire, la première pandémie documentée  est en 165 à 180 de notre ère  la peste antonine. Ce qui était sans doute une  variole a fait quelques 5 millions de victimes. De 541 à 542, la peste de justinien a tué de 30 à 50 millions de malheureux. Le virus de la variole a fait un million de morts en 735-737, avec ce qui est qualifié d’épidémie japonaise.

Chercher des boucs-émissaires

De 1347 à 1351, la terrible peste noire a tué 200 millions de gens, princpalement en Europe et en  Asie. A l’époque déjà, les gens avaient trouvé des boucs émissaires en la personne des Juifs, voire des chats et des chiens.
En  1520, l’épidémie européenne de variole a tué 56 millions d’individus. Au cours des XVIIème et XVIIIème siècles, des épidémies de peste ont fait 1,6 million de morts.

De  1817-1923, diverses pandémies de choléra, , causés par le vibrion cholérique, venu du sous-continent indien, va se propager à travers le monde, tuant 1 million. La troisième pandémie de peste, va faire 12 millions de morts entre 1855 et 1920. Sans parler de la pandémie du sida, qui depuis 1981, a tué de 25 à 35 millions de personnes à travers la planète.

La mondialisation  terreau favorable aux pandémies ?

Selon certains chercheurs, le risque de pandémies diverses et variées va augmenter avec les années, suite notamment à l’accroissement de la population humaine, l’urbanisation des sociétés et la relative mobilité de l’espèce humaine.
Pour rappel, une pandémie  est une épidémie présente sur une large zone géographique internationale. Les pandémies surviennent lors de déséquilibres majeurs liés à des modifications sociales et environnementales au cours de l’histoire (révolution agricole, guerres et commerce, voyages et grandes découvertes, révolution industrielle et empires coloniaux, mondialisation…