Type de recherche

Face à la menace d’une éventuelle année blanche : Le Gouvernement invité à prendre des dispositions pour sauver l’année scolaire

A la une Education La Tempête des Tropiques SOCIETE

Face à la menace d’une éventuelle année blanche : Le Gouvernement invité à prendre des dispositions pour sauver l’année scolaire

Partager

C’est une déclaration de la Synergie des enseignants qui  pointe du doigt le ministre d’État à l’EPST comme e responsable du blocage dans le paiement des « nouvelles unités »!
Par Lucien Kazadi

La Synergie des enseignants, qui regroupe plusieurs organisations syndicales du secteur de l’EPST (Enseignement Primaire, Secondaire et Technique), a organisé une conférence de presse sur les questions cruciales de l’heure dans le secteur liées notamment à la pandémie de Covid-2019. C’était hier mercredi 22 avril,  au siège de cette organisation syndicale, situé au quartier Kimbangu, dans la commune de Kalamu, à Kinshasa.

Une déclaration des représentants des enseignants a été lue à cette occasion par le secrétaire général du Synecat (Syndicat des écoles conventionnées catholiques), Jean-Bosco Puna, dans laquelle le Gouvernement central est invité à prendre des dispositions utiles pour sauver l’année scolaire 2019-2020 d’une éventuelle année blanche. Ces dispositions à prendre constituent les conditions de reprise des cours dans le secteur de l’EPST, après la suspension provisoire notamment de l’année scolaire en cours, dans le cadre de l’État d’urgence sanitaire  décrété par le Chef de l’État le 23 mars dernier, juste avant les vacances de Pâques.

Permettre au ministère de l’EPST de reprogrammer les activités scolaires en souffrance

Il est  ainsi demandé au Gouvernement de mettre à profit la période allant du 20 avril au 20 mai 2020 pour désinfecter les écoles des provinces du pays touchées par le Coronavirus, d’ériger les dispositifs de lavage des  mains, de préparer les dispositifs de dépistage des élèves et du personnel enseignant, afin de permettre au ministère de l’EPST de reprogrammer les activités scolaires en souffrance par la reprise effective des cours. Le Synecat propose, en outre, une période de révision des matières vues pendant deux semaines avant la passation des examens, qui devraient porter essentiellement sur les matières effectivement enseignées.

En tenant compte de la grande réforme de la gratuité de l’enseignement de base, instaurée par le Président de la République et les difficultés auxquelles sont confrontés les parents, restés inactifs à la suite du Coronavirus, la Synergie des enseignants demande également que ces parents soient exonérés des frais Tenafep et Exetat, étant donné que ces épreuves sont déjà prises en charge par le Trésor public.

Un   recrutement massif et inopportun d’enseignants

La Synergie déplore le  recrutement massif et inopportun des enseignants et présumés enseignants, pendant l’opération d’identification des nouvelles unités. Cela n’a pas permis la rationalisation efficiente et la facilitation du paiement des « nouvelles unités » (NU). A cela s’est ajouté l’élargissement inopportun des provinces éducationnelles, les amenant de 48 à 60. Fait qui a impacté négativement sur la promesse faite par le Chef de l’État de payer le 2ème  pallier de salaire, que tous les enseignants attendent.

Il y a eu, en outre, des « Proveds », directeurs chefs de service de l’enseignement, qui ont été révoqués sans raison valable. La Synergie regrette que ces cadres de l’enseignement soient remplacés, pour certains, par des NU,  nommées au grade de directeur et pour la plupart « sur base du tribalisme ». Ces « nominations clientéliste » mettent à  mal la gratuité de l’enseignement, dont le défi de la qualité des enseignements de base continue à se poser.

Le dossier Mutuelle de santé refait surface

Le dossier Mutuelle de santé des enseignants a été, enfin, abordé dont  les bénéficiaires, soit les spécialistes de la craie, se plaignent jusqu’à ce jour de voir cette mutuelle gérée par un comité non-attitré. Cela, alors  que la 12ème  réunion ordinaire du Conseil des ministres, du 23 novembre 2018, en avait déjà confié la gestion aux administrateurs provisoires désignés par la commission paritaire et par le ministre de l’EPSP de l’époque.

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *