Depuis Bruxelles où il réside, Paul Nsapu Mukulu,  vice – président de la fédération internationale des Ligues des droits de l’homme (FIDH) et  président du Conseil d’administration de la Ligue des électeurs ( LE) a réagi aux ordonnances du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo signées et lues à la Rtnc.

Ce  défenseur des droits de l’homme a salué la mise à côté par le chef de l’État du général Ilunga Kampete sous sanction de l’UE et des USA depuis 2016 pour son rôle joué dans les violations graves des droits de l’homme sous Joseph Kabila.

Pour lui, toute personne ayant commis les violations graves des droits humains ne peut être pas dans les institutions du pays. A en croire Paul Nsapu Mukulu,  il faut que cette mise à l’écart s’amplifie et que d’autres congolais sous sanction se trouvant dans les institutions puissent être écartées.

Paul  Nsapu Mukulu a salué la décision du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui entre dans le cadre de la lutte contre l’impunité des auteurs crimes graves des violations des droits humains. Ce congolais veut voir autres officiers sous sanction  écarter de l’armée et répondre de leurs actes.

Militant de premières heures de défense et de promotion des droits humains, Paul Nsapu Mukulu était parmi les acteurs de la société civile de la RDC ayant mené le plaidoyer auprès du Conseil de l’Europe, des Nations-Unies et du gouvernement américain pour que les proches de Joseph Kabila ayant joué un rôle quelconque pour empêcher la tenue des élections dans le délai constitutionnel soient sanctionnés pour restreindre leurs marges des manœuvres.

On a vu Paul Nsapu Mukulu avec Jean Claude Katende de l’asadho au parlement européen,  à l’ONU …entrain de mener les actions de plaidoyer et de lobbying pour la mise en pratique de ces sanctions. Aujourd’hui, ces personnalités congolaises frappées par l’UE et les USA ont vu leurs avoirs gelés et ne peuvent pas faire les transactions financières avec les banques européennes ou américaines.

Par  GKM