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Au cours du 41ème Conseil des ministres : Gouvernement et BCC instruits de nouveau à arrêter la dépréciation du Franc congolais

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Au cours du 41ème Conseil des ministres : Gouvernement et BCC instruits de nouveau à arrêter la dépréciation du Franc congolais

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Outre l’instruction donnée au Premier ministre de veiller à ce que le ministre des Finances et la Banque centrale congolaise de prendre les mesures appropriées par à la fluctuation de la monnaie nationale, l’existence de plusieurs litiges actuellement pendants devant les instances judiciaires internationales a été parmi les préoccupations de l’Exécutif national!
Par LKT

Une fois de plus, la tradition a été respectée au niveau de l’Exécutif national, où le Conseil des ministres s’est tenu, comme toujours le vendredi, 24 juillet dernier, par vidéoconférence, pour débattre de la situation du pays dans son ensemble et lever les options à suivre. Un Conseil des ministres présidé par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, où tous les membres du Gouvernement central ont pris part en commençant par le Premier ministre, le Chef du Gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba, les Vice-premiers ministres, les ministres d’Etat, les ministres et les vice-ministres.
Ainsi, la situation économique, avec notamment la fluctuation de la monnaie nationale, le Franc congolais, accentuée surtout à la suite de la déclaration au mois de mars dans le pays de la maladie à Coronavirus 2019 dite «Covid-19», a préoccupé au plus haut point le Chef de l’Etat. Une situation qui entraine la hausse continue des prix de différents produits sur le marché. La monnaie congolaise qui est échangée, pour le moment, à plus de 2000FC contre un dollar américain.
C’est ainsi que le Chef de l’Etat a réitéré, à ce sujet, l’instruction qu’il avait déjà donnée au Premier ministre de veiller à ce que le ministre des Finances et le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo, qui ont la responsabilité de la stabilité de la monnaie nationale, de prendre les mesures appropriées pour arrêter cette dépréciation du Franc congolais, selon le compte-rendu de cette séance de travail lu par le porte-parole du Gouvernement, le ministre de la Communication et Médias, Jolino Makelele.
Mais avant, le Président de la République a fait sa communication, outre ce point relevé ci-haut concernant la nécessité d’enrayer la dépréciation du Franc congolais, aussi sur «le suivi des dossiers opposant la RDC à des particuliers devant les instances judiciaires internationales». Ce sont les deux points développés par le Président de la République au cours du Conseil des ministres.
Sur cet autre point, le Président a été informé de l’existence de plusieurs litiges en procédure de fond ou en exécution forcée actuellement pendants devant les instances judiciaires internationales. Il a déploré, à cet effet, le fait que des arrangements à l’amiable n’aient point été privilégiés en ces occasions, ni des provisions d’honoraires d’avocats payés en temps utiles, avec toutes les conséquences que cela implique de préjudiciable pour les intérêts du pays.
C’est pourquoi le Premier citoyen congolais a instruit le Ministre ayant la justice dans ses attributions et celui des Finances de prendre, toutes affaires cessantes, les dispositions nécessaires pour régler ces problèmes. «Etant donné que la RDC est en programme avec les Institutions de Breton-Wood, il y a lieu de veiller à ce que toutes ces procédures n’affectent pas les créances octroyées à la RDC par lesdites institutions, ce qui serait une catastrophe pour l’image de la RDC et pour son économie», a précisé le porte-parole du Gouvernement dans son compte-rendu.
Il faut surtout souligner que le Président de la République a manifesté sa détermination à s’impliquer personnellement dans le règlement de ce dossier, en exigeant un rapport hebdomadaire à ce sujet.
It/ Des solutions pour la faible mobilisation des recettes
Toujours dans le cadre de la situation économique du pays, le Vice-premier ministre et ministre du Budget, Jean-Baudouin Mayo Mambeke, a fait part au Conseil des ministres de conclusions auxquelles la «Commission interministérielle Economie et Finances» ont retenues, après avoir examiné les causes de la faible mobilisation des recettes de l’Etat par les régies financières.
Les responsables desdites régies (DGDA, DGRAD et DGI), entendus sur le sujet, ont donné les raisons de la baisse de performance de leurs régies respectives et ont proposé, à la demande de la dite Commission, des propositions de pistes de solutions.
Il ressort de leurs explications, que les difficultés rencontrées sont à la fois d’ordre endogène et exogène. L’ensemble des mesures proposées; leur nature, les services devant intervenir pour leur résolution ainsi que les délais d’exécution ont été suggérés.

Compte-rendu proprement dit

C’est en ce jour que le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a présidé la 41ème réunion du Conseil des Ministres, dont l’ordre du jour prévoyait les points ci-après:
Communication de son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat;
Points d’informations;

Approbation d’un relevé des décisions du Conseil des Ministres;
Examen et adoption des dossiers.
DE LA COMMUNICATION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE.
Le Président de la République a fait sa communication sur deux points : -suivi des dossiers opposant la République Démocratique du Congo à des particuliers devant les instances judiciaires internationales – et la nécessité d’enrayer la dépréciation du Franc congolais.

S’agissant du premier point, le Président a été informé de l’existence de plusieurs litiges en procédure de fond ou en exécution forcée actuellement pendants devant les instances judiciaires internationales.
A ce sujet, le Chef de l’Etat a déploré le fait que des arrangements à l’amiable n’aient point été privilégiés en ces occasions, ni des provisions d’honoraires d’avocats payés en temps utiles, avec toutes les conséquences que cela implique de préjudiciable pour les intérêts du pays.

C’est pourquoi le Président de la République, a instruit le Ministre ayant la justice dans ses attributions et le Ministre des Finances de prendre, toutes affaires cessantes, les dispositions nécessaires pour régler ces problèmes.
Etant donné que la RDC est en programme avec les Institutions de Bretton-Woods, il y a lieu de veiller à ce que toutes ces procédures n’affectent pas les créances octroyées à la RDC par lesdites Institutions, ce qui serait une catastrophe pour l’image de la RDC et pour son économie.

Le Chef de l’Etat a réitéré à ce sujet l’instruction qu’il avait déjà donnée au Premier Ministre de veiller à ce que le Ministre des Finances et le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo qui ont la sponsabilité de la stabilité de notre monnaie, prennent les mesures appropriées pour arrêter la dépréciation de celle-ci.

Le Président de la République a manifesté sa détermination à s’impliquer personnellement dans le règlement de ce dossier, en exigeant un rapport hebdomadaire à ce sujet.

DES POINTS D’INFORMATIONS.
II.1. Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières.
Le Vice-premier Ministre a informé le Conseil des Ministres sur les points suivants:
II.1.1. : Etat d’esprit de la population
Il est caractérisé par les principaux faits décrits ci-dessous
Accueil favorable par la population concernant les mises en place opérées au sein des FARDC et de la Magistrature; Accueil avorable de la fin de l’état d’urgence sanitaire décrété par le Chef de l’Etat;

Préoccupations de la population concernant la dépréciation du Franc congolais face au Dollar américain.
II.1.2. : Situation Sécuritaire
La situation sécuritaire est relativement calme sur toute l’étendue de la République. On notera cependant que certains groupes armés réfractaires au désarmement se sont illustrés par des attaques contre des civils et des positions des FARDC dans les provinces de l’Ituri et du Sud-Kivu où ils ont été repoussés par les forces loyalistes.

II.1.3. : Fonctionnement des Institutions Provinciales
Il règne une tension à Kindu, dans la province de Maniema, à la suite d’une motion de censure initiée par 11 députés provinciaux à l’encontre du C’est en ce jour que le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a présidé la 41ème réunion du Conseil des Ministres, dont l’ordre du jour prévoyait les points ci-après:
Communication de son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat;
Points d’informations;

Approbation d’un relevé des décisions du Conseil des Ministres;
Examen et adoption des dossiers.
DE LA COMMUNICATION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE.
Le Président de la République a fait sa communication sur deux points : -suivi des dossiers opposant la République Démocratique du Congo à des particuliers devant les instances judiciaires internationales – et la nécessité d’enrayer la dépréciation du Franc congolais.

S’agissant du premier point, le Président a été informé de l’existence de plusieurs litiges en procédure de fond ou en exécution forcée actuellement pendants devant les instances judiciaires internationales.
A ce sujet, le Chef de l’Etat a déploré le fait que des arrangements à l’amiable n’aient point été privilégiés en ces occasions, ni des provisions d’honoraires d’avocats payés en temps utiles, avec toutes les conséquences que cela implique de préjudiciable pour les intérêts du pays.

C’est pourquoi le Président de la République, a instruit le Ministre ayant la justice dans ses attributions et le Ministre des Finances de prendre, toutes affaires cessantes, les dispositions nécessaires pour régler ces problèmes.
Etant donné que la RDC est en programme avec les Institutions de Bretton-Woods, il y a lieu de veiller à ce que toutes ces procédures n’affectent pas les créances octroyées à la RDC par lesdites Institutions, ce qui serait une catastrophe pour l’image de la RDC et pour son économie.

Le Chef de l’Etat a réitéré à ce sujet l’instruction qu’il avait déjà donnée au Premier Ministre de veiller à ce que le Ministre des Finances et le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo qui ont la sponsabilité de la stabilité de notre monnaie, prennent les mesures appropriées pour arrêter la dépréciation de celle-ci.

Le Président de la République a manifesté sa détermination à s’impliquer personnellement dans le règlement de ce dossier, en exigeant un rapport hebdomadaire à ce sujet.
DES POINTS D’INFORMATIONS.
II.1. Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières.
Le Vice-premier Ministre a informé le Conseil des Ministres sur les points suivants:

II.1.1. : Etat d’esprit de la population
Il est caractérisé par les principaux faits décrits ci-dessous
Accueil favorable par la population concernant les mises en place opérées au sein des FARDC et de la Magistrature; Accueil avorable de la fin de l’état d’urgence sanitaire décrété par le Chef de l’Etat;
Préoccupations de la population concernant la dépréciation du Franc congolais face au Dollar américain.

II.1.2. : Situation Sécuritaire
La situation sécuritaire est relativement calme sur toute l’étendue de la République. On notera cependant que certains groupes armés réfractaires au désarmement se sont illustrés par des attaques contre des civils et des positions des FARDC dans les provinces de l’Ituri et du Sud-Kivu où ils ont été repoussés par les forces loyalistes.

II.1.3. : Fonctionnement des Institutions Provinciales
Il règne une tension à Kindu, dans la province de Maniema, à la suite d’une motion de censure initiée par 11 députés provinciaux à l’encontre du Gouverneur, accusé de mégestion et de léthargie administrative.

II.1.4. : Manifestations publiques
Le Comité Laïc de Coordination a organisé le dimanche 19 juillet une marche pacifique contre l’entérinement de la candidature de Monsieur Ronsard Malonda à la tête de la CENI par l’Assemblée Nationale. Un mémorandum a été lu à cette occasion.

La Police a réussi à disperser la manifestation pour faire respecter les mesures d’interdiction de manifester prises par les autorités.
II.1.5. : Criminalité et banditisme
Le phénomène de kidnapping avec demande de rançon continue à s’observer dans certaines provinces dont le Maniema, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu.

Les services de sécurité sont sur les traces des auteurs de ces actes odieux.
II.1.6. : Situation sociale
Dans la province du Sud-Kivu, on note la menace de grève brandie par le syndicat des enseignants du secteur public qui conditionnent la reprise des cours au paiement de leurs collègues « Non Payés » et à la suppression des « Zones Scolaires ».
II.1.7. : Conflits relatifs aux délimitations administratives internes et interprovinciales
On observe çà et là ce type de conflits, souvent porteurs des germes d’embrasement et d’atteinte à l’unité nationale.
A ce sujet, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a pris l’initiative de l’envoi sur terrain des équipes d’experts, appuyées par des géographes et topographes spécialisés dans le règlement de ce genre de conflits, pour faire respecter les limites existantes.

II.2. Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants
II.2.1. Situation sécuritaire du pays
Le Ministre de la Défense a indiqué que la situation générale demeure relativement calme et globalement sous contrôle sur l’ensemble du Territoire National, nonobstant les foyers d’insécurité isolés existant dans quelques territoires de la partie Est du pays que nos Forces Armées s’emploient à éradiquer inlassablement.

L’Armée poursuit ainsi sans relâche la traque des forces négatives qui opèrent dans quelques territoires de l’Est du pays, notamment les groupes ADF/MTN, MAÏ-MAÏ MAZEMBE, CODECO et autres.
Ces initiatives ont abouti à la réduction sensible des capacités opérationnelles des terroristes ADF et autres, et à des redditions continuelles, ainsi qu’au démantèlement de principaux bastions.

II.2.2. Moral des troupes
Les Forces Armées ont salué les récentes nominations et la mise en place opérées au sein des FARDC par le COMMANDANT SUPREME.
II.2.3. Situations particulières dans certaines zones de défense
2.3.1. : Haut-Katanga
Les mouvements de permutation des unités vers d’autres Régions Militaires se poursuivent avec au préalable une période de recyclage au Centre d’Instruction de Kamina.

2.3.2. : Tangayika (Litige frontalier RDC/Zambie)
Le Ministre de la Défense a informé le Conseil sur les derniers développements du litige frontalier entre la RDC et la Zambie.
Après examen du contentieux frontalier qui oppose la Zambie à la République Démocratique du Congo, la SADC saisi par la RDC vient de décider que les localités de Kibanga et de Kalubamba font partie de la République Démocratique du Congo.
Il a été donné 7 (sept) jours à l’Armée Zambienne pour évacuer ses troupes.

A l’annonce de cette nouvelle, le Président de la République a réitéré le souhait de voir les Africains Unis et rassemblés autour de multiples défis à relever.
2.3.3. : Territoire de LUBERO
Le Gouvernement continue d’enregistrer des redditions des combattants MAÏ-MAÏ FPP-AP.
2.3.4. : Besoins de l’Armée
Ces besoins ont été exprimés par le Ministre de la Défense.

APPROBATION D’UN RELEVE DES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES
Le relevé des décisions de la 40ème réunion du Conseil des Ministres du vendredi 17 juillet 2020 a été adopté.
EXAMEN ET ADOPTION DES DOSSIERS (04 dossiers)
IV.1. Ministre de la Santé Publique (01 dossier)
Le Ministre de la Santé a exposé sur l’évolution de la pandémie COVID-19 et celle de l’épidémie à virus EBOLA
IV.1. 1. : COVID-19

: Situation épidémiologique au 21 juillet 2020
Cumul des cas: 8.626
Nombre des décès: 197
Personnes guéries: 4.790
Localisation des cas
Kinshasa (85%), Kongo-Central, Sud-Kivu, Haut-Katanga, Nord-Kivu, Lualaba, Ituri, Haut-Uélé, Tshopo, Kwilu , Sud-Ubangi, Equateur, Haut-Lomami, Kasaï et Kwango.

N.B. : La province du Kasaï vient d’être touchée par un cas.
: Faits saillants
Déclaration par le Chef de l’Etat de la mesure de levée de l’état d’urgence sanitaire depuis le 21 juillet 2020 ;
Menace de grève des prestataires de santé dans le Kongo Central. Ils réclament le paiement de leurs primes.
1.2. : Maladie à virus EBOLA à Mbandaka
1.2.1. : Situation épidémiologique
Cumul des cas: 62
Décès: 27
Guéris: 19
: Localisation des cas
Bikoro, Bolomba, Iboko, Mbandaka, Wangata, Lotumbe et Ingende.
: Faits Saillants
Vaccination de 10.916 personnes du 05 juin 2020 au 12 juillet 2020.

IV.2. Vice-Premier Ministre, Ministre du Budget (01 dossier)
Mobilisation des recettes de l’Etat par les régies financières
Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre du Budget a fait part au Conseil des conclusions auxquelles la Commission Interministérielle Economie et Finances a abouti, après avoir examiné les causes de la faible mobilisation des recettes de l’Etat par les régies financières.

Les responsables desdites régies (DGDA, DGRAD et DGI), entendus sur le sujet, ont donné les raisons de la baisse de performance de leurs régies respectives et proposé, à la demande de la Commission, des propositions de pistes de solutions.
Il ressort de leurs explications, que les difficultés rencontrées sont à la fois d’ordre endogène et exogène.
L’ensemble des mesures proposées, leur nature, les services devant intervenir pour leur résolution ainsi que les délais d’exécution ont été suggérés.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre du Budget a proposé au Conseil des Ministres de les approuver.
Après débats et délibération, le Conseil a adopté les mesures proposées.
Il a été décidé par ailleurs d’inscrire à chaque Conseil des Ministres, le point concernant l’exécution des mesures proposées.
IV.3. Ministre de la Formation Professionnelle, Arts et Métiers (02 dossiers)
Le Ministre a soumis à l’approbation du Conseil les dossiers suivants adoptés en Commission Interministérielle spéciale socio-culturelle :

Organisation des enquêtes sur les spécificités provinciales et locales en vue de l’élaboration de la stratégie sectorielle de la formation professionnelle en RDC ;
Note d’information relative au projet pilote « KIN-EMPLOI ».
De l’Organisation des enquêtes sur les spécificités provinciales et locales en vue de l’élaboration de la stratégie sectorielle de la formation professionnelle en RDC.

La République Démocratique du Congo dispose d’une large population jeune et en constante augmentation. C’est ainsi que près de un à deux millions de personnes sont déversées chaque année sur le marché de l’emploi. Elles sont pour la plupart sans qualification particulière en adéquation avec la demande du monde du travail, et ce pour plusieurs raisons.
C’est pourquoi le Ministre de la Formation professionnelle envisage de mener des enquêtes sur terrain de nature à aider la récolte des données spécifiques permettant de cerner la problématique de la formation à l’emploi dont le monde du travail a besoin.

Les enquêtes concernées devraient se dérouler sur dix (10) jours sur l’ensemble du territoire national, tandis qu’un atelier de validation du document y relatif les sanctionnera.
Les partenaires traditionnels que sont l’UNESCO et le BIT sont disposés à financer ces enquêtes sur onze (11) provinces. Le Gouvernement de la République est appelé à financer les enquêtes pour les provinces restantes.
Ces enquêtes devront, au final, être validées par une commission ministérielle multisectorielle, à laquelle se joindront, in fine, des représentants des partenaires sociaux.

Du Projet pilote « KIN-EMPLOI ».
Il s’agit d’un projet en faveur des jeunes désœuvrés de Kinshasa, initié par le Ministère avec l’appui technique et financier de la Coopération Belge d’un coût de dix (10) millions de dollars américains, dont la contrepartie pour l’Etat congolais qui était fixée à 3%, soit USD 286.000, a été ramené à USD 186.507, soit 1,67%.

Ce projet consiste à prendre en charge, sur une période de 3 à 6 mois, la formation professionnelle des jeunes en difficultés sociales et professionnelles dans différents domaines (Hôtellerie, Restauration, Tôlerie, Mécanique-auto, bâtiment, électricité, Informatique, Coupe-couture, etc.).

Dans un premier temps, cette formation qui concernera les communes ciblées comme à caractère urbano-rural et à forte vulnérabilité, sera proposée à un échantillon de 500 jeunes dits « Enfants de la rue », non scolarisés et/ou déscolarisés, avec ou sans diplôme, âgés de 16 à 35 ans, de même que les personnes vivant avec handicap.

Ce projet vise donc, entre-autres à assurer l’apprentissage des jeunes vulnérables, à les rendre autonomes, à lutter contre le chômage de masse et à réduire les comportements déviants en milieu urbain consécutifs à la pauvreté. Le Ministre sollicite le décaissement de cette somme pour l’exécution dudit projet.

Après débats et délibération, le Conseil des Ministres a adopté ces deux dossiers et autorisé leur financement.
Commencée à 12h00’, la réunion s’est terminée vers 17h45’.
Je vous remercie.

David-Jolino DIWAMPOVESA-MAKELELE MA-MU ZINGI.

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