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Reprise des cours à l’EPST et à l’ESU : Vers un bras de fer Gouvernement-Syndicats

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Reprise des cours à l’EPST et à l’ESU : Vers un bras de fer Gouvernement-Syndicats

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Par LKT

La reprise des cours à l’EPST (Enseignement Primaire, Secondaire et Technique) ainsi qu’à l’ESU (Enseignement Supérieur et Universitaire)s’annonce compliquée, quand on voit la réaction des enseignements à travers leurs syndicats après la publication, le 27 juillet dernier, du calendrier scolaire réaménagé du ministre d’Etat et ministre de tutelle, Willy Bakonga.
L’une des premières organisations syndicales du secteur de l’EPST est le Synecat (Syndicat national des écoles catholiques conventionnées), à travers son secrétaire général, Jean-Bosco Puna qui a jugé ce calendrier scolaire réaménagé d’«irréaliste et bâclé», dans une déclaration faite à la presse.

Ce défendeur des droits des enseignants a aussi soutenu que selon la loi prévue après une pandémie ou une période de guerre, il faut engager un débat avec les opérateurs de l’éducation pour lever les options avant la reprise des cours. Il a déploré que le ministre d’Etat en charge de l’EPST ne puisse pas engager ce débat.

Il faut surtout relever que ce spécialiste du Synecat s’est opposé catégoriquement aux dates livrées par le ministre de tutellesur la tenue de Tenafep et la dissertation qui doivent intervenir après l’expiration de 49 jours pour achever l’année scolaire dans les normes.

C’est ainsi que Jean-Bosco Puna demande à Willy Bakonga de penser à la protection des enseignants et élèves avant la reprise des cours en installant des dispositifs pour le lavage des mains et distribuer des masques pour éviter toute propagation de la Covid-19 dans le milieu scolaire. Selon ce secrétaire général du Synecat, son organisation se préparer à tenir une assemblée générale pour dire non à la rentrée scolaire prévue le 03 août prochain.

A l’ESU, les professeurs exigent 5000 USDcomme salaire

La reprise des cours à l’ESU, annoncée au 10 août 2020 pour les classes terminales de graduat et de licence, risque d’être aussi compliquée, quand on voit l’une des exigences des professeurs, pour ce qui est de l’Université de Kinshasa, qui réclament un salaire mensuel de 5.000 USD par mois. Une exigence relevée juste après la publication par le ministre de l’ESU, Thomas Luhaka, du calendrier académique, qui risque de ne pas trouver de solution en cette période de crise sanitaire liée à la maladie à Coronavirus 2019, où le Gouvernement a du mal à mobiliser les recettes assignées.

Juste avant la déclaration du Coronavirus en RDC, les professeurs menaçaient d’aller en grève, si ce même problème de salaire n’était pas résolu. C’est partir pour un nouveau bras de fer entre le Gouvernement et certains professeurs de l’ESU

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