Curieuse agitation de la part de ceux qui ont géré 18 ans durant après la lutte amorcée contre la corruption
Par MKM

Des initiatives sont enregistrées, depuis un temps, dans le but de la tenue d’un dialogue politique entre les acteurs politiques. Des groupes se sont constitués ainsi dans ce sens. Le plus en vue est celui qui compte 13 personnalités, où les parlementaires sont majoritaires.

Chaque camp y va avec ses termes de référence, qui convergent vers la mise sur pied rapide d’un forum ou une table-ronde pour éteindre la crise politique née, d’après eux, de la mésentente entre le Front Commun pour le Congo (FCC) et Cap pour le Changement (CACH).Pendant que les coalisés ne regardent pas dans la même direction. La méfiance reste vraiment totale entre les deux camps, qui passent leur temps à s’épier.

La voie de la pression est aussi empruntée pour emmener le Président de la République à négocier. Profitant de sa majorité, le FCC cherche à tout régenter, au moment où les Congolais ne sont plus prêts à retourner à l’Etat stalinien. La voie de la raison ne constitue pas leur dada. La recherche des délices en train de s’éloigner davantage reste leur souci majeur. Difficile de dire autrement, au regard de ce qui s’est passé au cours de la dernière session parlementaire.

L’entérinement de Malonda, la mise à l’écart du Président ai de l’UDPS du bureau de la Chambre basse du Parlement et l’expédition urgente des trois propositions de loi sous prétexte de la réforme du système judiciaire qui ont été priorisés laissent des lésions encore difficiles à cicatrisées.

Un dialogue sincère reste difficilement tenable dans cet environnement où les anciens détenteurs du régime s’accrochent à préserver les avantages acquis par n’importe quel moyen. C’est bien là le principal hic.
La justice en train de reprendre son blason, longtemps terni, à côté de la liberté d’expression revivifiée sans oublier la lutte contre la corruption parmi les grandes préoccupations, il est difficile pour tout zélateur du statu quo de se mouvoir dans un tel espace.

Comme la sincérité est la chose la moins partagée et le mensonge la seconde nature de la plupart de nos acteurs politiques, on peut gager qu’une autre préoccupation est recherchée derrière un dialogue, revenant en chœur auprès de tous ces hommes et femmes dont la plupart ont dirigé par défi.