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Denis Mukwege dénonce l’impunité

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Denis Mukwege dénonce l’impunité

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Par GKM

Le Prix Nobel de la Paix 2018, le Docteur Denis Mukwege, a exigé, dans un tweet posté le mercredi 29 juillet, la lumière sur le massacre des populations civiles à Kipupu, dans le territoire de Mwenga, au Sud-Kivu. Le Directeur général de l’hôpital Panzi a estimé que cette tuerie remet sur la surface la question de l’impunité sur les crimes commis en RD Congo depuis plusieurs décennies.

C’est ainsi que le «réparateur des femmes» (violées) exige la mise en application des recommandations du rapport Mapping des Nations Unies. Très touché par cette barbarie de Kipupu, le Prix Nobel de la Paix 2018 dénonce cette terreur à travers son message, relayé via son compte Twitter.

« Ce sont les mêmes qui continuent à tuer en RDC. Les comptes macabres de Kipupu sont dans la ligne droite des massages qui frappent la RDC depuis 1996 », tance le gynécologue. « Tant que l’impunité perdurera et que les recommandations du rapport Mapping des Nations Unies seront ignorées, les massacres des Congolais continueront », a-t-il recommandé. Le Dr Mukwege est d’avis qu’une solution durable ne pourra venir que de l’application des recommandations du rapport Mapping, synonyme de la fin de l’impunité.

Dans les oubliettes

Ce document, dont il est question, est l’œuvre du Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme. Il y décrit par ses experts de graves violations des droits de l’homme, commises en RDC entre mars 1993 et juin 2003. Ce rapport a révélé des informations relatives aux crimes commis par des groupes rebelles congolais et par des forces armées nationales de la RDC, du Rwanda, de l’Ouganda, de l’Angola, du Tchad, du Burundi, et du Zimbabwe, ainsi que d’autres groupes armés, sur le sol congolais.

Ce rapport, qui est jusque-là non mis en application pour traquer les auteurs de ces atrocités, examine minutieusement 617 des incidents les plus graves survenus dans tout le Congo, sur une période de 10 ans. Il fournit des détails sur des cas graves de massacres, violences sexuelles et attaques contre des enfants, ainsi que d’autres exactions commises par une série d’acteurs armés, notamment des armées étrangères, des groupes rebelles et des forces du gouvernement congolais.
Le gynécologue congolais a toujours milité pour l’application des recommandations de ce rapport.

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