Type de recherche

Réformes électorales : Des parlementaires du FCC s’opposent à l’initiative des signataires de l’appel du 11 juillet

A la une La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE

Réformes électorales : Des parlementaires du FCC s’opposent à l’initiative des signataires de l’appel du 11 juillet

Partager

Pour de nombreux observateurs avertis, ceux qui refusent cette démarche salvatrice craignent de voir leur carrière politique prendre fin lorsque des élections réellement impartiales, transparentes et démocratiques seront organisées en RDC!
Par LKT

«La peur a changé de camp», soutiennent de nombreux observateurs qui ne comprennent pas pourquoi la belle initiative entreprise par les «Signataires de l’appel du 11 juillet 2020» sur les réformes électorales est récusée par certains députés nationaux et sénateurs membres du FCC (Front Commun pour le Congo).

Pour ces observateurs avertis, les parlementaires du FCC qui s’opposent à l’initiative sur les réformes électorales auraient simplement peur de la tenue de meilleures élections jamais organisées jusque-là en RD Congo. Surtout quand on sait que les trois dernières dispensations électorales, qui s’étaient déroulées en 2006, 2011 et 2018, ont laissé un goût amer auprès de plusieurs Congolais, au regard du travail fait par la CENI.

C’est pourquoi certains analystes pensent que ceux qui s’opposent à la démarche des 13 personnalités politiques et de la société civile, seraient habitués à manipuler la centrale électorale et craindraient de voir leur carrière politique prendre fin une fois que les élections réellement impartiales, transparentes et démocratiques se tiennent en RDC.

Selon des sources, les parlementaires du FCC ont fait une déclaration à l’issue d’une réunion tenue lundi 3 et mardi 4 août 2020 à Kinshasa. Les présidents de groupes parlementaires du FCC ont, à cette occasion, exprimé leur position vis-à-vis des questions de l’heure, notamment en ce qui concerne la démarche visant la tenue d’un «dialogue national» sur des questions essentiellement électorales.

Ils ont dit non à l’initiative de 13 personnalités politiques parmi lesquelles Delly Sesanga, Claudel André Lubaya, Thomas Lokondo, et d’autres. Cette démarche est initiée par des parlementaires de toutes tendances politiques au sein de deux Chambres du Parlement. Mais, leurs collègues du FCC estiment que ces questions doivent trouver des solutions au sein des institutions de la République, dont l’Assemblée nationale et le Sénat, lors de la prochaine session du parlement.

Les présidents de groupes parlementaires du FCC s’opposent également à tout éventuel glissement du calendrier électoral concernant le rendez-vous des urnes prévu en 2023. Et tout en soutenant la coalition au pouvoir CACH-FCC, ils exhortent le Président de la République et son prédécesseur de déployer tous les efforts possibles pour garantir au peuple congolais, la paix, l’unité et la concorde nationale.

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *