Type de recherche

Face à l’insécurité sévissant dans la sous-région : Kinshasa appelle au maintien de la brigade d’intervention de la SADC!

A la une La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE

Face à l’insécurité sévissant dans la sous-région : Kinshasa appelle au maintien de la brigade d’intervention de la SADC!

Partager

A ce sujet, Félix Tshisekedi et ses pairs de la sous-région s’en tiennent à la position soumise au Secrétaire Général de l’ONU et espèrent que celui-ci ne commettra pas l’erreur de reconfigurer cette Force dissuasive qui a fait ses preuves
Par DMK

Selon des sources diplomatiques, relayées par un Quotidien belge, la République démocratique du Congo s’oppose à la proposition des Nations Unies visant la reconfiguration de la brigade sous-régionale d’intervention intégrée à la Force onusienne. Un communiqué de la SADC, publié hier mercredi, indique d’ailleurs que Kinshasa soutient ” pleinement ” une position de la Communauté économique des États de l’Afrique australe (SADC) opposée à celle des Nations Unies de reconfigurer la brigade sous-régionale intégrée à la Force onusienne.

Cette position défendue par RDC et par la SADC a été évoquée lors du Sommet de la SADC ayant réuni récemment, par visioconférence, sept chefs d’État des pays de la SADC, dont le président congolais Félix Tshisekedi. Il s’agissait d’un sommet de l’organe en charge de la défense et sécurité de la SADC, élargi aux pays contributeurs des troupes à la Brigade spéciale d’intervention de la SADC (FIB), à en croire le communiqué de la SADC.

Des inquiétudes justifiées

Selon le document, le sommet des chefs d’Etat de la sous-région ” a pris note avec inquiétude de la décision unilatérale prise par les Nations Unies de reconfigurer la Brigade d’intervention de la Force et qui est contraire à la position adoptée par la SADC “. C’est pourquoi le sommet tenu dernièrement par visioconférence a été aussi l’occasion pour les chefs d’Etat de la sous-région, de ” réitérer la position adoptée par la SADC telle qu’elle a été soumise au Secrétaire général de l’ONU appelant, entre autres, à ce que la Brigade d’intervention de la force (FIB) ne soit pas reconfigurée”, ajoute-t-on.

Créée en 2013 par la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité de l’ONU, la FIB est dotée d’un mandat offensif. Composée de 3.000 Casques bleus, cette brigade spéciale est autorisée à recourir à la force de manière offensive pour neutraliser les dizaines de groupes armés locaux et étrangers encore actifs dans l’Est de la RD Congo.

Pour rappel, la Tanzanie a mis à la disposition de la FIB 1.300 soldats, aux côtés du Malawi et de l’Afrique du Sud. Cette brigade a le mérite d’avoir participé activement, à côté de l’armée congolaise, à la défection, en novembre 2013, du Mouvement du 23 mars (M23), dernière rébellion importante à dominante tutsi, soutenue par le Rwanda et l’Ouganda, dans l’Est de la RDC.

Présente en RD Congo depuis 21 ans, la Mission de l’ONU pour la Stabilisation en RDC (MONUSCO) comprend quelque 14.000 Casques bleus, pour un budget annuel de plus d’un milliard de dollars. C’est donc l’une des plus importantes missions onusiennes de paix dans le monde.

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *