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Réforme de la sécurité en RDC : L’UE rappelle à Kinshasa sa position !

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Réforme de la sécurité en RDC : L’UE rappelle à Kinshasa sa position !

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Dans son tweet, pour le chef de la délégation de l’Union Européenne, il faut éviter de récompenser les chefs de guerre, ceux qui ont des crimes de sang sur les mains, et ne doivent pas être intégrés aux FARDC
Par GKM

L ‘ambassadeur de l’Union Européenne en RDC, Jean-Marc Châtaigner a, dans un tweet fait le mardi 11 août 2020, rappelé la position de l’UE sur les efforts de stabilisation de l’est de la République Démocratique du Congo.
” En évitant de récompenser les chefs de guerre, ceux qui ont des crimes de sang sur les mains ne doivent être ni intégrés aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (qu’ils s’empressent de déserter), ni bénéficier de projets de réinsertion. Justice doit être rendue aux victimes “, a tweeté Jean-Marc Châtaigner.

Le Chef de la Délégation de l’Union Européenne en RDC a également précisé que ” les partenaires de la RDC sont engagés en soutien des efforts de stabilisation dans l’Est, la situation y est complexe (135 groupes armés non réguliers y sévissent) et appelle des réponses militaire, politique, économique adaptées à chaque situation. Restaurer l’autorité de l’Etat est la priorité absolue “.

Ce tweet intervient après une réunion de travail tenue à Kinshasa entre le Coordonnateur du Mécanisme National de Suivi de l’accord d’Addis-Abeba, Claude Ibalanky, un conseiller du Président Félix Tshisekedi, et la Banque Mondiale/Afrique, pour parler de la situation dans l’Est de la RDC et des programmes développement et Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) du Gouvernement.

Les 27 demeurent intransigeants

Pour rappel, plusieurs officiers et personnalités politiques congolaises sont sous sanctions de l’Union Européenne pour leur implication dans des violations graves des droits de l’homme à travers la répression sanglante des manifestations publiques. Ces congolais sont accusés par l’Union Européenne d’avoir handicapé le processus démocratique en empêchant l’organisation des élections dans le délai constitutionnel.
C’est pourquoi ces officiers et personnalités politiques congolaises sont interdits de séjour sur l’espace européen et leurs biens restent gelés.

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