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Les dépenses en procédure d’urgence suspendues en RDC : Le Gouvernement et la BCC dans un “pacte de stabilité du cadre macroéconomique et monétaire”

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Les dépenses en procédure d’urgence suspendues en RDC : Le Gouvernement et la BCC dans un “pacte de stabilité du cadre macroéconomique et monétaire”

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Au Comité de conjoncture économique, on relève quelques frémissements sur le marché de change qui impactent le niveau d’inflation
Par Lucien Kazadi T.

Le Premier ministre Sylvestre ILUNGA ILUNKAMBA a supervisé, hier mardi 18 août 2020 à l’immeuble du Gouvernement, la signature du “pacte de stabilité du cadre macroéconomique et monétaire en RDC”.

Ce pacte signé a été préparé personnellement par le Chef du Gouvernement. Il a été signé du côté Gouvernement par le Vice-premier ministre en charge du Budget, Jean-Baudouin Mayo Mambeke, et le ministre des Finances, SELE YALAGHULI, et du côté Banque Centrale du Congo par le Gouverneur Déogracias MUTOMBO Mwana Nyembo.

L’objectif visé par cette action est la gestion sur base caisse. Désormais, “plus question de recourir aux dépenses en procédure d’urgence”,a déclaré le ministre des Finances Sele Yalaghuli. Ainsi, le Gouvernement congolais n’entend plus consommer les crédits budgétaires au-delà de ses ressources, afin d’éviter la dépréciation du Franc congolais, ainsi que l’instabilité du taux de change et ses conséquences.

C’est dans ce cadre que chaque partie “doit très bien jouer son rôle et respecter ce pacte”, soit le Gouvernement central exécute sa politique économique et budgétaire, alors que la Banque Centrale jouit de son autonomie pour piloter la politique monétaire en évitant les dépenses en urgence.

Frémissements sur le marché de change

Dans un autre registre, le Chef du Gouvernement a présidé, dans la matinée de ce même mardi 18 août 2020 et dans le même cadre de l’immeuble du Gouvernement, la traditionnelle réunion du Comité de conjoncture économique, qui a été élargie aux délégués de la FEC (Fédération des entreprises du Congo) et ceux de l’ANEP (Association nationale des entreprises publiques).

Parmi les membres permanents du Comité de conjoncture économique qui ont pris part à cette séance, il faut citer la Vice-premier ministre du Plan, le Vice-premier ministre en charge du Budget, le ministre d’Etat au Commerce Extérieur,la ministre d’Etat au Travail et Prévoyance Sociale, la Ministre de l’Economie Nationale, le ministre des Finances, et celui des Mines, ainsi que le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo.

Selon le Vice-premier ministre Jean-Baudouin Mayo Mambeke, deux notes ont été au centre des échanges.D’abord la note de conjoncture économique présentée par la Vice-premier ministre et ministre du Plan, Elysée MUNEMBWE, et puis celle sur le secteur minier présentée par le ministre Willy KITOBO. Il ressort de la première note qu’il y a quelques frémissements sur le marché de change qui impactent le niveau d’inflation.

Cette situation a attiré l’attention du Gouvernement Central. Ainsi, le Premier ministre Ilunga Ilunkamba a donné des instructions fermes au Vice-premier ministre du Budget Mayo Mambeke et au ministre des Finances Sele Yalaghuli, ainsi qu’au Gouverneur de la BCC de tenir leurs engagements, notamment le respect des instructions relatives aux dépenses d’urgence.

En ce qui concerne la situation du secteur minier présentée par le ministre des Mines Willy KITOBO, les membres permanents du Comité de conjoncture économique notent qu’il y a une légère menace de baisse des cours de principaux produits miniers. “Toutefois,il y a des propositions minimes”, a déclaré Jean-Baudouin Mayo. Et de conclure que dans l’ensemble, la situation économique de la RDC est sous contrôle du Gouvernement central, avec comme objectif, la stabilité du cadre macro-économique.

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