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Procès Vital Kamerhe : la protection des témoins réclamée !

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Procès Vital Kamerhe : la protection des témoins réclamée !

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Pour l’Ong ACVDP qui fait un plaidoyer dans ce sens, cette précaution permettra de sécuriser les personnes appelées à faire des dépositions au cours de ce procès susceptible de donner lieu à d’autres révélations accablantes contre les prévenus
Par GKM

Sauf imprévu, c’est ce vendredi 21 août 2020 que commence, à la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe, le procès en appel des 100 premiers jours du mandat du Chef de l’Etat. Affaire pour laquelle Vital Kamerhe, directeur de cabinet de FATSHI, et son complice, le Libanais Sammit Jammal, ont été condamnés au 1er degré à 20 ans de travaux forcés, pour détournement de 47 millions de dollars us débloqués par le trésor public pour la constructions des maisons préfabriquées destinées aux militaires et policiers.

Pour permettre à ce procès en appel de se dérouler en toute transparence, Action Contre les Violations des Droits des Personnes Vulnérables (ACVDP), une Asbl humanitaire oeuvrant pour la promotion des droits des vulnérables, plaide pour la protection des témoins qui seront, de nouveau, invités à faire leurs dépositions dans le cadre dudit procès. Cela conformément aux instruments juridiques des droits de l’homme tant nationaux qu’internationaux ratifiés par le Congo-Kinshasa.

Dans un communiqué, Crispin Kobolongo, président national de cette organisation précise aussi que la plaidoirie faite par sa structure s’inscrit dans le cadre des actions de monitoring sur les droits de l’homme et particulièrement du procès des 100 jours initié par le chef de l’Etat que l’ACVDP a pu mener. Ces activités ont eu pour finalité d’observer la situation ayant trait à la promotion des droits humains et à l’équité de la justice lors du déroulement de ce procès en première instance.

L’ ACVDP fait observer que lors de ce procès au premier degré, certains témoins dont le Directeur Général ad intérim de la Direction générale de contrôle de passation des marchés publics( DGCMP ), ont eu à subir toutes sortes de menaces de la part des personnes non autrement identifiées. Ces actes constituent une violation de l’article 12 de la Constitution qui stipule que : ” Tous les Congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois “, et aussi de l’article 16.

C’est pourquoi, en prévision de la poursuite du procès en appel dès ce vendredi 21 août après deux reports, l’ organisation ACVDP plaide pour la protection des personnes qui seront invitées à faire leurs témoignages au cours de ce procès qui risque de donner lieu à d’autres révélations accablantes contre les prévenus Kamerhe, Jamal, et consorts.

Il convient de rappeler que l’ACVDP a eu à mener aussi une série d’activités de sensibilisation à l’endroit des autorités politico-administratives et policières, de la population et des organisations de la société civile, lors des Journées portes ouvertes et des tribunes d’expression populaires, à différents niveaux, dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième et dernière phase du projet intitulé : ” Sensibilisation pour une Meilleure protection des Droits de l’Homme et Participation Citoyenne dans la ville province de Kinshasa dans le contexte de Covid- 19 “.

Et à cette occasion, elle a fait un plaidoyer auprès des autorités à différents niveaux pour le respect des droits humains pendant cette période de la crise sanitaire due au nouveau coronavirus.

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