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Commission paritaire sur la politique salariale :Les préalables pour la tenue des travaux transmis au Gouvernement

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Commission paritaire sur la politique salariale :Les préalables pour la tenue des travaux transmis au Gouvernement

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Entre-temps, le président de l’INAP, Fidèle Kiyangi, a fait des révélations sur le rôle de la ministre de la Fonction Publique dans “une crise montée de toutes pièces” au niveau des syndicats de l’Administration publique
Par Lucien Kazadi T.

L’Intersyndicale Nationale de l’Administration Publique, INAP en sigle, a organisé une assemblée générale de toutes ses structures constituées des chefs de délégations syndicales et autres permanents, pour débattre des 7 ans de partenariat avec le Gouvernement et de la la crise montée de toutes pièces au niveau de cette intersyndicale. Les travaux ont eu lieu mardi 25 août à la paroisse Notre Dame de Fatima, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa.

C’est le président de l’INAP, Fidèle Kiyangi Matangila, qui a dirigé les travaux, dans une salle pleine comme un œuf. A cette occasion, il a fait l’état des lieux de la situation au sein de l’Administration publique, avant d’aborder la situation de la crise au sein de l’INAP.

Le président de l’INAP a, par la même occasion, fait part au Gouvernement des préalables avant la tenue de la Commission paritaire sur les politiques salariales. Ces préalables, s’ils ne sont pas tenus, risquent d’amener l’INAP à boycotter la Commission paritaire, et rendre ainsi le Gouvernement seul responsable de tout ce qui pourrait arriver.

Préalables pour la tenue de la Commission paritaire

Selon son président, l’INAP tient d’abord à rencontrer le Premier ministre, Chef du Gouvernement, pour débattre de l’engagement pris à propos de 65 UDS promis par le Gouvernement, montant qu’on devait ajouter au salaire de chaque agent de l’Etat depuis janvier 2020. Mais, plusieurs mois après, cette promesse n’est toujours pas réalisée.

Quant au prélèvement de l’IPR (Impôt professionnel sur la rémunération), il est contesté par les fonctionnaires et agents de l’Etat. A cela il faut aussi ajouter le dossier de l’enveloppe de 40 milliards Fc, soit 20 milliards FC par mois, qu’on devait ajouter à l’enveloppe salariale des agents de l’Etat pour raison de crise sanitaire de Covid-19. Ce dernier engagement n’a pas été non plus respecté.

Pour Fidèle Kiyangi, il n’y a pas de crise au sein de l’INAP. Selon lui, c’est la ministre de la Fonction Publique qui est pointée comme responsable de cette fameuse ” crise “.

Crise montée de toutes pièces

Le président de l’INAP a dénoncé le fait que la patronne de la Fonction Publique aurait instrumentalisé un groupe de délégués de cette organisation syndicale pour créer “une crise imaginaire” en son sein. Une occasion pour la ministre de la Fonction Publique de trouver le moyen de faire partir le président Fidèle Kiyangi de la présidence de l’Intersyndicale nationale. Le péché de ce dernier serait d’avoir empêché la ministre de placer ses frères au sein de la Caisse nationale de sécurité des publics (CNSAP), initiée par les agents publics eux-mêmes pour assurer leur retraite.

Mais avant cela, la ministre de la Fonction Publique, sur demande de son collègue des Finances, avait tenté de faire souscrire les fonds de la CNSAP au Bon de trésorerie. Une démarche qui avait exigé, au préalable, une étude minutieuse de la part du ministère de la Fonction Publique, des délégués des agents publics et de la Banque mondiale, considérée comme conseillère technique dans le cadre de la CNSAP.

Cette démarche n’avait pas abouti. Parce que la ministre de la Fonction Publique n’avait pas suivi les orientations proposées par de l’INAP, préférant s’engager vite dans la mise en place de nouveaux secrétaires généraux de l’Administration publique.
Il sied de rappeler que le bureau de l’INAP a été mis en place depuis avril 2013. C’est la délégation syndicale qui a plus des sièges. C’est pourquoi elle a pris la tête de l’intersyndicale.

Conformément aux lois régissant l’Administration publique, le ministre de tutelle ne peut pas s’ingérer dans la gestion de cette organisation, sinon permettre seulement l’organisation des élections pour l’intersyndicale.

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