L’implication de Fatshi sollicitée !
Par GKM

Deux mois après l’arrestation du major Christian Kenga Kenga, la Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme (VSV) réclame la réouverture du procès dans l’affaire du double assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana Edadi, défenseurs des droits de l’homme membres de cette organisation non gouvernementale de défense et de promotion des droits de l’homme , tués à Kinshasa le 1er juin 2010, dans les installations de la Police.

Dans son plaidoyer, la VSV exhorte les autorités congolaises à tout mettre en œuvre pour que le Major Christian Kenga Kenga, un des assassins présumés des deux défenseurs des droits de l’homme, soit présenté rapidement devant la justice congolaise.

L’arrestation de cet officier a été saluée par la VSV qui regrette que, deux mois après son arrestation, ce bourreau présumé de Floribert Chebeya et Bazana n’ait pas encore été présenté devant la Justice. ” Il est étonnant de constater que, depuis son arrestation à Lubumbashi et son transfert à Kinshasa, le major Christian Kenga Kenga demeure en détention secrète sans être présenté devant la justice congolaise alors que des craintes sur sa fuite ou sur sa énième soustraction des poursuites judiciaires persistent.

De même, la VSV craint que le major Christian Kenga Kenga ne puisse mourir en prison des suites de suicide simulé ou d’empoisonnement par ceux qui tiennent à tout prix à étouffer la vérité sur les circonstances réelles de l’assassinat de Chebeya et Bazana”, avertit Dolly Ibefu Mbunga, directeur en charge des Programmes à la VSV.

Des informations en possession de la VSV font état de la détérioration de la santé du Major Kenga Kenga. La VSV estime que ce policier est l’une des pièces maîtresses de l’assassinat de Chebeya et Bazana. Le suspect détient des informations nécessaires pour édifier l’opinion congolaise sur cette affaire.

Enfin, la VSV invite le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en sa qualité de Magistrat suprême, à s’impliquer personnellement pour que Christian Kenga soit rapidement présenté devant la justice pour la réouverture de ce procès, afin que tous les responsables, commanditaires et exécutants impliqués dans ce dossier, soient jugés et sanctionnés conformément à la loi.