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Le rapprochement entre CACH et AFDC-A se précise, Consultations : le 3ème Congrès de l’AFDC donne mandat à Modeste Bahati !

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Le rapprochement entre CACH et AFDC-A se précise, Consultations : le 3ème Congrès de l’AFDC donne mandat à Modeste Bahati !

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Par DMK

03 novembre 2010–03 novembre 2020. Cela fait dix ans, jour pour jour , depuis que l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo (AFDC) a été créée comme parti politique. Un anniversaire que cette formation politique chère au sénateur Modeste Bahati Lukwebo (Initiateur, Autorité morale et Président national) a célébré en organisant aussi, le mardi 03 novembre 2020, à Kinshasa/Gombe, son troisième Congrès ordinaire, en présence des représentants des partis amis et alliés.

La grande salle de fêtes de l’hôtel Béatrice, lieu de la manifestation, a du refuser du monde à cette occasion. Ce qui témoigne de la grande implantation de l’AFDC à travers le pays. Parmi les partis amis de l’AFDC invités, on a noté la présence de l’Union pour la démocratie et le Progrès Social (UDPS) représentée à cette occasion par Jean-Marc Kabund et Augustin Kabuya, respectivement Président national a.i et Secrétaire général de l’UDPS, parti auquel appartient l’actuel Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Quelques membres du cabinet du Chef de l’Etat, ainsi que certains ministres du Gouvernement central étaient aussi présents.

Ce 3ème Congrès de l’AFDC a été également honoré par la présence de quelques ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques accrédités à Kinshasa, ainsi que les présidents et personnalités membres de la Conférence des présidents du Regroupement politique AFDC et Alliés (AFDC–A). De nombreux députés nationaux, sénateurs, et députés provinciaux élus sous le label AFDC-A lors des élections du 30 décembre 2018 et qui font de ce regroupement politique la deuxième force politique du pays ont également pris part au Congrès organisé hier mardi.

Dans ses Résolutions, le 3ème Congrès de l’AFDC a élu, à l’unanimité de ses membres, le président national Modeste Bahati Lukwebo, pour un nouveau mandat de 5 ans à la tête du parti, et lui a donné mandat, pour qu’il engage l’AFDC et ainsi que le regroupement politique AFDC – A aux consultaions que vient de lancer le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en vue de la concrétisation d’une union sacrée de la Nation.

Un bilan positif

Dans son discours bilan, le Président national statutaire et Autorité morale de l’AFDC, le sénateur professeur Modeste Bahati a d’abord remercié tous les participants à ces 3ème Congrès, pour avoir bravé les aléas du voyage dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, pour témoigner leur attachement à l’Alliance des Forces démocratiques du Congo.

Selon le président national Bahati, en dix ans d’existence, l’AFDC, parti reconnu au Ministère de l’Intérieur par l’Arrêté No 0151/2010 due 03 novembre 2010 « a mené une vie politique très active et intense en vue d’asseoir sa vision fondée essentiellement l’épanouissement des habitants de la RDC et visant la résolution du paradoxe de la richesse du sol et du sous-sol du pays et de la grande pauvreté dans laquelle croupit la population congolaise ».

Pour lui, l’heureuse coïncidence entre le 10ème anniversaire et la tenue de ce 3èmecongrès offre une double opportunité, celle d’un bilan reluisant d’une part et celle d’accomplir la tâche de redevabilité envers les militantes et militants de l’AFDC repartis à travers toute la République.

Après avoir fait observer une minute de silence en mémoire des camarades du parti décédés, l’Autorité morale de l’AFDC a rappelé les orientations qui lui avaient été données en termes de résolutions, lors du 2ème Congrès tenu en 2015 et de son élection, à cette même occasion, au poste de président national du parti.

Ces résolutions lui donnaient, entre autres, mandat de restructurer les organes du parti (secrétariat général, fédérations, et structures spécialisées) ; d’engager le parti au Dialogue politique convoqué à l’époque par le Président de la république ; de renforcer les engagements de partenariat avec les partis frères, amis et alliés ; de créer une école du parti ; et de dissoudre les inter-fédérations suite au démembrement des provinces.

Pour le Président national Bahati, qui vient d’être reconduit par le 3ème Congrès pour un nouveau mandat de 5 ans, toutes les résolutions issues du 2ème Congrès ont été toutes exécutées, à l’exception de l’Ecole du Parti dont les termes de références seront soumises au Directoire National pour adaptation au contexte politique du moment.

La redynamisation du Secrétariat Général de l’AFDC, la désignation des animateurs des fédérations, l’implantation rapide du parti à travers le pays et même au sein de la diaspora, et les adhésions massives (environ 2 millions de membres à travers le pays) sont donc mettre l’actif de l’actuel Président national à qui le 3ème Congrès vient d’ailleurs de renouveler sa confiance en lui donnant un nouveau mandat de 5 ans à la tête du parti.

Divorce consommé avec le FCC

Abordant la question de l’ancienne majorité parlementaire, le professeur sénateur Modeste Bahati a rappelé l’environnement hostile dans lequel l’AFDC a évolué. Climat marqué, selon lui, par l’intolérance, la jalousie, la haine et la dictature qui se sont matérialisées fort matérialisées fort malheureusement par des débauchages éhontés des cadres et élus AFDC. Ces subterfuges ont été montés pour empêcher le parti de Bahati de bénéficier des avantages et dividendes politiques au prorata de son poids politique.

C’est ce qui explique les protestations que l’AFDC a eu à faire par le passé au sein de l’ancienne majorité parlementaire, pour rentrer dans ses droits. Et tirant leçon de ces embuches, le Directoire du parti résolut d’ouvrir la porte à l’alliance avec d’autres formations politiques amies. D’où la naissance du regroupement politique AFDC – A le 18 mars 2018, avec comme Autorité morale et Président national Modeste Bahati en tant que numéro 1 du parti phare de ce regroupement conformément au Protocole d’accord signé à cette occasion.

C’est donc dans le cadre de ce grand regroupement politique que l’AFDC est allé aux élections législatives nationales et provinciales de décembre 2018. Et à l’issue de ces scrutins, le Regroupement AFDC – A a obtenu 41 députés nationaux élus dont 32 issus de l’AFDC (Sept femmes figurent parmi le 41 Députés Nationaux élus sur les listes de l’AFDC-A) et 70 députés provinciaux dont 59 issus de l’AFDC.

Selon le Président national, le total des élus directs et indirects donne 145 élus AFDC-A à tous les niveaux. Une moisson jugée abondante par Modeste Bahati, malgré les tripatouillages. Comme si cela ne suffisait pas, la candidature du Président national de l’AFDC – A au poste de président du Sénat n’a pas enchanté le leadership du FCC, qui a déclenché des mesures de représailles à son endroit, en créant la dissidence et en tentant de dédoubler ce regroupement en violation de la Loi sur les partis politiques en RD Congo.

A en croire Modeste Bahati dont le Regroupement politique a pris son autonomie vis-à-vis du FCC, ces représailles politiques, économiques, fiscales et sécuritaires se poursuivent jusqu’à présent. Dénonçant par ailleurs la tentative de dédoublement de l’AFDC et de l’AFDC-A, l’Autorité morale statutaire a fustigé l’aventure sans issue du petit groupe de frondeurs instrumentalisés. Car, par sa lettre no 25/CAB/VPM/MININTER SECAC/GKM/1099/2020 du 12 août 2020, le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité a reconnu et a précisé qu’il n’existe que l’unique AFDC-A enregistré avec son PN statutaire et AM en s’appuyant sur la lettre de son Secrétaire Général susmentionné.

Bahati Lukwebo a profité de ce 3ème Congrès de l’AFDC pour lancer un appel à l’endroit de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, afin qu’il enjoigne au Vice –Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, de prendre des mesures coercitives idoines pour assurer l’exécution effective de sa lettre sus vantée et de clore définitivement le dossier AFDC/AFDC-A.

Au chapitre des réformes institutionnelles, l’AFDC se dit favorable à la mise à l’écart des politiciens dans la gestion de la CENI. Pour le sénateur professeur Bahati, il faut une CENI 100 pour cent Société Civile avec 26 membres représentant chacun une province en tenant compte du genre et des personnes vivant avec handicap.

Le discours bilan a été aussi l’occasion pour le Président national statutaire de saluer le courage et la bravoure de la 1ère Vice présidente du parti, Mme Rumbu Kazang Katung Marie-Jacqueline, pour avoir résisté à toutes sortes de tentations et menaces, pour raison de conviction, de détermination, et surtout de la légitimité et la légalité de la lutte que mène le regroupement politique AFDC-A.

Jean-Marc Kabund salue le parcours

Invité à prendre la parole devant les congressistes de l’AFDC, Jean-Marc Kabund, président national a.i. de l’UDPS, a félicité le président national de l’AFDC pour le parcours réalisé en dix ans, pour sa dextérité, de détermination et de beaucoup d’engagement à conduire l’AFDC à bon port. Il a saisi l’occasion pour avouer devant les congressistes de l’AFDC en déclarant: « la coalition FCC – CACH vous a également préjudiciés. Et d’ajouter : « maintenant que les choses se clarifient, le temps finira par vous donner raison. Les pourfendeurs peuvent monter et descendre, ils finiront par s’essouffler ».

Selon l’ancien 1er Vice-président de l’Assemblée Nationale, parmi les questions qui divisaient FCC et CACH figure le dossier AFDC – A. A ce sujet, il a fustigé le fait que les autres membres du bureau de la Chambre basse dirigée par Jeannine Mabunda ont traité avec partialité le dossier du dédoublement de l’AFDC – A, alors que le 1er Vice-président Kabund avait déconseillé cette tricherie.

Pour Jean-Marc Kabund, la vérité qui est têtue finira par donner raison à la voie de la légalité qui est ici incarnée par le président national statutaire de l’AFDC et l’AFDC – A, le sénateur Modeste Bahati Lukwebo. Egalement présent, le député national honoraire Franck Diongo a abondé dans le même sens et condamné l’injustice dont l’AFDC – A a été victime de la part du FCC.

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