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Une fosse commune découverte dans la commune de N’sele: L’ouverture d’une enquête judiciaire crédible réclamée

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Une fosse commune découverte dans la commune de N’sele: L’ouverture d’une enquête judiciaire crédible réclamée

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Par YHR

Une fosse commune dans la commune de N’sele. C’est ce qu’a révélé hier dimanche 22 novembre Me Georges Kapiamba, de l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ). L’activiste des droits humains a même précisé que la macabre découverte a été faite ” non loin du Mausolée de feu Etienne Tshisekedi Wa Mulumba “. Dans la foulée, l’homme a plaidé pour la sécurisation urgente du site sur lequel les corps ont été retrouvés et l’ouverture d’une enquête judiciaire crédible.

421 corps

Si le fait est exact, ce ne serait pas la première fois qu’une fosse commune est mise à jour dans le district de la Tshangu. Ainsi dans la nuit du 18 au 19 mars 2015, les forces de sécurité avaient creusé secrètement une fosse commune près d’un cimetière proche, y enterrant plusieurs centaines de corps.

Le lendemain, des habitants de la commune de Maluku, avaient signalé la puanteur des cadavres, ainsi que les militaires et le mystérieux camion qu’ils avaient vus au beau milieu de la nuit. Les autorités congolaises avaient admis plus tard que 421 corps avaient bien été inhumés à cet endroit cette nuit-là, affirmant que les dépouilles étaient celles d’indigents, dont les familles n’avaient pas les moyens de financer les obsèques , de personnes décédées non identifiées et de bébés mort-nés. Des responsables de la Croix-Rouge locale, ainsi que des employés d’hôpitaux et de morgues de Kinshasa avaient à l’époque contesté cette affirmation.

Un doute persistant

De nombreux habitants de Kinshasa se sont indignés. Des membres du parlement ont réclamé des réponses au sujet des identités des personnes inhumées à Maluku et les raisons pour lesquelles les forces de sécurité avaient effectué cette inhumation nuitamment. Des menaces à l’encontre d’un habitant témoin de l’inhumation, tout comme la mort, dans des conditions suspectes, de Claude Kakese, un infirmier responsable d’une des morgues de Kinshasa, avaient renforcé le doute.

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