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Ce mercredi 25 novembre : L’humanité célèbre la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

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Ce mercredi 25 novembre : L’humanité célèbre la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

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En RDC la situation est particulièrement inquiétante Par Thony Kambila

Le 25 novembre de chaque année l’humanité toute entière célèbre la Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. L’origine de cette journée remonte à 1960, lorsqu’en République Dominicaine, les sœurs Mirabal furent assassinées parce qu’elles militaient pour leurs droits. Elles devinrent alors les symboles du combat pour éradiquer ce fléau qu’est la violence à l’égard des femmes. Pour cette année 2020, la crise sanitaire a aggravé les inégalités pour les femmes les plus précaires

Agir de manière stratégique et globale pour la prévention et l’élimination de la violence

L’Organisation des Nations-Unies(ONU) est partie prenante et propose 16 journées d’action contre les violences faites aux femmes, qui sont une campagne internationale qui a lieu chaque année, du 25 novembre (Journée internationale de l’élimination de la violence à l’égard des femmes) au 10 décembre (journée des droits humains).

Créée en 1991 par le Centre pour le leadership global des femmes (Center for Women’s Global Leadership), cette campagne permet d’agir de manière stratégique et globale pour la prévention et l’élimination de la violence à l’encontre des femmes et des filles.
La couleur orange retenue par cette journée, est sensée symboliser un monde meilleur pour les femmes et les filles. On connaît également cette journée sous le nom d’Orange Day.

RDC : Femmes, premières victimes

Les violences liées au genre constituent un sujet récurrent dans les actions entreprises par l’Union européenne (UE) sur son territoire et dans le reste de monde.
En Afrique, spécialement en République démocratique du Congo, la situation est particulièrement inquiétante. Une étude de l’American Journal of Public Health révèle que jusqu’à 1.8 million de femmes congolaises ont été violées au moins une fois dans leur vie.

Les femmes et les filles sont toujours les premières victimes des conflits et des pratiques socioculturelles qui les relèguent au second plan. En 2018, plus de 35 000 cas de violences sexuelles ont encore été enregistrés, dont la majorité à l’Est du pays. Durant l’épidémie de la COVID-19, le nombre de cas de violences a augmenté de 99% dans la province du Nord Kivu. Pour répondre à ce fléau, la Vice-premier ministre en charge du Plan et la Ministre d’État du Genre, Famille et Enfant avaient lancé, le 27 août 2020, la Stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre révisée (SNVGB).

Cette révision visait à éliminer toutes les formes de violences faites aux femmes en République démocratique du Congo et à définir un cadre de référence pour la prévention des crimes et la prise en charge des survivantes. La SNVGB révisée contient une nouvelle définition qui englobe tous les aspects des VBG, y compris les violences domestiques. La spécificité? de la lutte contre les VBG dans les situations humanitaires est aussi prise en compte. Enfin, la responsabilité? du Gouvernement est renforcée et son champ d’action est étendu à tout le territoire.

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