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Lutte contre le paludisme au Kongo Central :La société civile fixée sur la gestion des ressources à disposition de SANRU pour la période de 2018 à 2020

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Lutte contre le paludisme au Kongo Central :La société civile fixée sur la gestion des ressources à disposition de SANRU pour la période de 2018 à 2020

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Par Dieudonné MuakaDimbi

Le Vendredi 20 novembre 2020 la salle « Victoria », située au quartier Kinkanda, dans la commune et ville de Matadi, a servi de cadre au déroulement d’une importante séance de redevabilité, aux différentes associations de la société civile du secteur de la santé fonctionnant dans cette ville, des activités menées par SANRU/ASBL,dans le cadre de la lutte contre le paludisme à travers toute l’étendue de la province du Kongo Central pour la période allant de 2018 à 2020.

Cette séance, initiée par SANRU/ASBL a en effet réuni, outre les membres de la société civile, les professionnels des médias locaux, ainsi que les différents partenaires évoluant dans le programme de lutte contre le paludisme au Kongo Central.Intervenant en premier, le Docteur Jean Kanowa, Conseiller technique de SANRU, s’est longuement attardé sur le bilan des activités menées de main de maitre par son organisme en faveur de la population de cette contrée de la République Démocratique du Congo et ce, de 2018 à 2020.

Au cours de son exposé très enrichissant, l’orateur avait non seulement présenté les grandes lignes dudit programme, ainsi que les résultats réalisés de janvier 2018 à ce jour ; mais aussi a-t-il sollicité des acteurs de la société civile leur appropriation et leur implication dans la vulgarisation de la gratuité de la prise en charge du paludisme ainsi que dans la lutte contre la vente illicite des intrants.

Car, a-t-il souligné en substance, le paludisme demeure aussi bien la principale cause de morbidité et de mortalité que le facteur important de pauvreté que connait la population en République Démocratique du Congo. Et cette maladie, a-t-il encore laissé entendre, cible très souvent les enfants de moins de 15 ans, ainsi que les femmes enceintes.
A noter qu’en lançant ce programme, SANRU/ASBL, a dit le Docteur Kanowa, est animé par son seul souci de contribuer à l’amélioration de l’état de santé de la population. Notamment par la réduction du fardeau humain et socio-économique du paludisme, de sorte que d’ici fin 2020 qu’il arrive à diminuer de 50 % la mortalité spécifique due à cette maladie dans les formations sanitaires et de 25 % la morbidité liée à la malaria et ce, à partir des données de 2010 à sa disposition.

Ainsi, en dépit de quelques difficultés rencontrées sur terrain dans la réalisation de différentes activités en rapport avec cette maladie, le bilan a été jugé positif par toutes les parties prenantes audit programme et ceci, a précisé ce conseiller technique de SANRU, va se solderpar la distribution, dans les tout prochains jours, de 3.396.000 moustiquaires imprégnées d’insecticide.

Deuxième et dernier intervenant, le Docteur Jimmy Muaka, Coordonnateur du Projet SANRU/ACQUAL. Dans son bref exposé, l’homme avait, de prime abord, défini l’objectif général poursuivi par ledit projet avant d’enchainer sur ses objectifs spéciaux.

S’agissant de l’objectif général, il consiste, a-t-il dit, à augmenter le taux de prévalence contraceptive moderne chez les femmes de la province du Kongo Central en âge de procréer. Quant aux objectifs spécifiques, ils reposent non seulement sur l’amélioration de l’accès et de la qualité des services de planification dans les formations sanitaires offrant lesdits services dans les zones de santé ciblées ; mais aussi à établir un système de distribution à base communautaire dans les 11 zones de santé de cette province sélectionnées et enfin à participer à la conception et à la mise en œuvre des activités de communication pour le changement de comportement en matière de planification familiale dans lesdites zones de santé qui sont entre autres Masa, Sonabata, Kisantu, Mbanza-Ngungu, Kimpese, Matadi, Nzanza, Inga, Boma Bungu, Boma et Muanda.
Cependant, pour pallier à cet état de chose, le Projet SANRU/ACQUAL, a expliqué le Docteur Jimmy Muaka, a opté pour la réalisation majoritairement des activités de mini-campagne dénommées « LELO PF ».

Celles-ci, a-t-il éclairci, sont organisées régulièrement en tenant compte d’un calendrier ou mieux d’une fiche de suivi dans les zones de santé ciblées et cela, au moins une par mois et par zone de santé. Le but de cet approche, a-t-il enfin conclu, et celui de rapprocher l’offre des services de planification familiale le plus possible de la communauté et dans les endroits à fort engouement en vue d’aider le plus grand nombre de couples à se protéger et à éviter les grossesses indésirables.
Le bilan, en ce qui concerne ce projet, a été également jugé positif par toutes les parties prenantes.

Un jeu de questions et réponses à l’issu duquel les deux intervenants, appuyés parmadame JemyferTamba, la chargée de communication de SANRU/ASBL, ont éclairé la lanterne sur certaines zones d’ombre a cependant mis fin à cette séance de redevabilité officiellement clôturée par Ghyslaine Mabeluanga, Coordinatrice nationale de la société civile du secteur de la santé.

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