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Considéré comme un outil de plaidoyer :Le Rapport Mapping et ses recommandations au centre d’une conférence-débat à Kinshasa !

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Considéré comme un outil de plaidoyer :Le Rapport Mapping et ses recommandations au centre d’une conférence-débat à Kinshasa !

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Par GKM

Le Bureau de Droits de l’Homme et Justice du Centre Culturel Andrée Blouin a organisé, vendredi 27 novembre 2020, une conférence ouverte au public sous le thème « Brisons le silence: le Rapport Mapping n’est pas un tabou ».
En effet, le Centre Culturel André Blouin est situé dans la Commune de Kintambo, et il s’agit d’un cadre mis en place par les jeunes pour réfléchir sur l’avenir du pays.

Ce Centre s’inscrit, selon son administrateur, dans l’idéologie du panafricanisme.

Cette conférence a planché sur le bilan des violations des Droits de l’Homme et Droit international humanitaire depuis la publication du Rapport Mapping le 1er octobre 2010, et la nécessité d’implémenter la recommandation de ce dit rapport pour la création d’un tribunal pénal pour le Congo.

Elle a été modérée par Perci Tambwe, coordonnateur de «Il Est Temps RDC», avec comme intervenants : Maître Thérèse Kulungu de la Fondation Panzi et avocat de son état, Astrid Ntambwe, membre de l’Organisation Restauration Africa Center (RAC) et José Adolph Voto, professeur à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication(IFASIC).
Ces trois orateurs ont, dans leurs interventions, déploré le désintéressement des autorités congolaises depuis la publication de ce rapport jusqu’à ce jour.

Pourtant, d’après Me Thérèse Kulungu, le rapport Mapping est un outil de plaidoyer surtout quand on sait qu’il s’agit d’un inventaire des violations graves des droits de l’homme et de Droit international humanitaire perpétrés en RDC de mars 1993 à juin 2003 .

De son côté, le professeur Voto a fait part de son regret de voir que dix ans après, aucune démarche n’est entreprise au niveau national et international pour que les auteurs de ces atrocités répondent de leurs actes devant les instances judiciaires, surtout que ces bavures ont provoqué beaucoup de conséquences, plusieurs familles ont été déstructurées, les femmes et filles ont été violées, les écoles et champs détruites, sans oublier le déplacement massif des populations.
Pour lui, il s’agit de la page noire de l’histoire de la RDC.

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