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L’UNIKIN et les cliniques universitaires menacées par une gigantesque érosion

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L’UNIKIN et les cliniques universitaires menacées par une gigantesque érosion

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Par YHR

L’entrée principale de l’université de Kinshasa(UNIKIN) se trouve menacée par une importante érosion. Ce véritable gouffre inquiète les habitants de cette partie de la capitale en général et étudiants ainsi que les professeurs de « la colline inspirée » en particulier.
Tout a débuté avec l’érosion de la route menant vers Kimweza.

L’Office des Voiries et Drainage (OVD) avait tenté en vain de la combler, avant d’abandonner le chantier. Malgré les avertissements et plaintes de la population, il n’a jamais repris. Aujourd’hui, cette artère vitale se trouve particulièrement menacée, risquant de gêner la circulation.

La circulation bientôt compromise !

L’opinion s’émeut d’autant plus que juste à coté de ce précipice, il y a les cliniques universitaires. L’archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo Besungu, a d’ailleurs promis de rencontrer le président de la république, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour s’entretenir avec lui de ce grave sujet.

Selon l’universitaire Jerry Mvuanda Lukombo , l’Université de Kinshasa(UNIKIN) c’est suite à la faveur des extensions sans règles que « la colline inspirée » s’est retrouvée encerclée de part et d’autre par des quartiers d’auto-construction, avec pour conséquences un environnement qui n’est plus contrôlé, faute de rigueur dans la gestion de l’espace et l’université se retrouvant traversée sur ses pentes par des sentiers et divers passages piétons, avec ses versants exploités pour l’agriculture de rapine, pour la récolte de bois et autres activités de subsistance, à tel point qu’à travers ces passages piétons et autres perturbations du milieu, l’érosion s’empare d’une grande part de l’espace ainsi désorganisé.

Une soixantaine de têtes de ravin

A l’heure actuelle, l’Université est menacée d’isolement par des multiples ravins. Plusieurs routes d’accès sont sous la menace de rupture par des ravins. Les menaces pèsent aussi sur plusieurs infrastructures et bâtiments de l’université. Et la progression des ravins ne semble s’arrêter ni dans le temps ni dans l’espace. Il y a une dizaine d’années, une quarantaine de têtes de ravins existaient autour et dans l’université. Actuellement on en compte une soixantaine.