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Les 15 adeptes de Bundu dia Mayala tués en avril 2020 à Songololo enfin inhumés

La Tempête des Tropiques POLITIQUE Province

Les 15 adeptes de Bundu dia Mayala tués en avril 2020 à Songololo enfin inhumés

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Par Dieudonné Muaka Dimbi

Les 15 adeptes de Bundu dia Mayala (BDM), parti politique cher à Ne Muanda Nsemi, tués le 22 avril 2020 lors des accrochages avec les éléments des Forces de l’ordre à Songololo, territoire situé à 100 Km à l’Est de Matadi, capitale de la province du Kongo Central, ont été mis en terre en fin janvier dernier. C’était au cours d’une cérémonie funéraire initiée par le Gouverneur Atou Matubuana Nkuluki.

Plusieurs autorités politico-administratives de cette contrée de la République Démocratique du Congo ont pris part à cette cérémonie. A l’occurrence Jean Claude Mvuemba Luzamba et Ne Nkuna Nsosani respectivement Président de l’Assemblée provinciale du Kongo Central et Vice-président de BDM représentant pour la circonstance le n° 1 de ce parti politique empêché. Ces victimes ont été enterrés au Kilomètre 5 dudit territoire dans la douleur, en présence des membres de leurs familles biologiques inconsolables.

Pour Ne Nkuna Nsosani, Vice-président de BDM, leurs adeptes tués sont des martyrs pour le combat mené en vue d’asseoir l’Etat de droit en RD Congo, a-t-il indiqué. De cela, il a plaidé pour que cette fois ci ou jamais, justice soit faite afin que leurs assassins soient sévèrement punis. Car, a-t-il renchéri, jamais de mémoire des Congolais les bourreaux des adeptes de BDK ont été déjà condamnés à ce jour comme s’ils n’étaient pas des fils et filles de ce pays devant non seulement bénéficier de la même protection de la vie avec les uns et les autres ; mais aussi jouir de l’égalité devant la loi.

Il pense cependant qu’avec la venue de l’Union sacrée de la nation prônée par le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, un vent nouveau soufflera désormais en RD. Congo. Raison pour laquelle, à l’occasion de ce triste événement, il al plaidé publiquement auprès de ce dernier pour la libération sans condition de leurs 46 membres incarcérés à la prison militaire de Ndolo (Ndlr : ils ont été libérés) ainsi que de tous leurs autres membres en détention il y a de cela près de 10 mois respectivement aux prisons de Makala, Mbanza-Ngungu, Boma et Muanda. Etant donné qu’ils ont aussi droit, a-t-il conclu, à la liberté de pensée, de religion et de rassemblement sans pour autant qu’ils ne soient à tout moment l’objet des traitements discriminatoires et des massacres.

A noter que ces corps, avant d’être inhumés, ont été conservés pendant 9 mois à la morgue de l’hôpital de l’IME/Kimpese. Il convient enfin de signaler que toutes les 15 familles touchées par la mort de ces compatriotes ont, au cours de l’audience leur accordée en début de ce mois de février à Matadi par le Gouverneur Atou Matubuana Nkuluki, reçu chacune du gouvernement provincial un montant symbolique dont le chiffre n’a pas été révélé.