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Grâce au projet Huamsi:La France disponibilise 6 millions € en faveur de la population du Nord-Kivu

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Grâce au projet Huamsi:La France disponibilise 6 millions € en faveur de la population du Nord-Kivu

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Par Tantia Sakata

Une convention de financement d’un montant de six millions d’Euros a été signée, mardi 4 mai 202, entre l’ambassadeur de France en République démocratique du Congo, François Pujolas, le Directeur général de CARE France, Philippe L’évêque, représenté par la Directrice pays de CARE International en RDC, Mme Aline Ouedraego et le Directeur de l’Agence Française de Développement en RDC, Didier Grebert.

Selon un communiqué de presse de l’ambassade de France en RDC, M. Pujolas a déclaré que « le projet HUAMSI s’inscrit parfaitement dans le cadre des axes stratégiques développés dans la feuille de route franco-congolaise de lutte contre Ebola et les autres épidémies, adoptée le 12 novembre 2019 lors de la visite en France du Président Tshisekedi. Ce projet contribue pleinement à la mise en œuvre du plan d’action de sécurité sanitaire du gouvernement congolais », a déclaré l’ambassadeur de France en RDC.

HUAMSI (« soins de santé » en swahili) a pour objectif de contribuer au renforcement du système de santé primaire et secondaire, afin qu’il soit accessible à toutes les couches de la population et résilient face aux chocs épidémiques. A en croire la source, le projet vise à atteindre un objectif transversal de réduction des inégalités femmes/hommes, qui se traduit par la mise en place d’activités spécifiques dans chaque composante du projet. «La mise en œuvre du projet permettra d’améliorer l’état de santé des populations des zones de Beni et Butembo soit un peu plus de 700 000 personnes, en combinant résultats rapides et impacts positifs à moyen terme», renseigné le communiqué de presse.

Il s’agit de amélioration de la disponibilité et de la qualité des services de santé primaire et secondaire ; de la réduction de la morbidité et de la mortalité maternelles et infanto-juvéniles ; de la gestion et du fonctionnement renforcés des services de soin de santé primaire et secondaire ; de l’amélioration de la redevabilité et de la gouvernance en termes de santé et du renforcement des mécanismes de prévention et de riposte aux épidémies.

Une attention particulière sera portée aux plus vulnérables et notamment les retournés, les déplacés, les femmes et les jeunes filles, les personnes vivant avec un handicap et autres groupes marginalisés, à travers des activités spécifiques. Le communiqué de presse note également que l’état du système de santé est source de préoccupation majeure en RDC. Les taux de mortalité infantile et maternelle sont parmi les plus élevés au monde, en raison notamment de la dégradation des services de santé, des ressources financières limitées des ménages et des dysfonctionnements au sein des hôpitaux (infrastructures vétustes, manque d’équipement et de personnel…).

L’est du pays, particulièrement le Nord Kivu, poursuit la même source, présente des fragilités particulières sur les plans sanitaire et socio-politique : conflits armés, mouvements de population, épidémies (Ebola, rougeole, covid-19) qui ont fortement déstabilisé l’offre de soins classique impactant, ainsi, l’état de santé des populations.