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Kisangani : l’arrestation d’un militaire accusé de viol tourne au drame !

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Kisangani : l’arrestation d’un militaire accusé de viol tourne au drame !

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Bilan : 5 morts
Par YHR

Un soldat a assassiné, le dimanche 22 août, un homme dont il voulait violer la fille, avant de tuer trois autres personnes lors de la tentative de son arrestation. L’assassin a fini par être abattu plus tard, le même jour, à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo. C’est ce qu’a déclaré hier lundi à l’AFP le chef adjoint de la police de la Tshopo, le colonel Gérard Bosange.

D’après l’officier de police, le sergent a tué un père qui cherchait à s’interposer entre lui et sa victime, avant d’abattre par balles deux militaires et un civil envoyés pour l’appréhender. ” Sur ordre des autorités de Kinshasa, la police et l’armée ont utilisé un mortier pour tuer ce militaire qui détenait deux armes de guerre avec cinq chargeurs garnis et refusait de rendre le corps de la victime “, a expliqué le colonel Bosange.

Par ailleurs, lundi matin, dans une affaire distincte qui a provoqué des tensions dans un quartier populaire Kisangani, ” un policier encerclé à l’intérieur du poste de police par des manifestants chauffeurs de taxi-moto, a tué un jeune homme pour s’échapper. Il est aux arrêts “, a encore indiqué l’officier.

Un policier aux arrêts

Le 11 août, un soldat avait tué par balles deux officiers qui s’opposaient à l’embarquement de son épouse dans un véhicule militaire à Beni, dans le Nord-Kivu, où des opérations militaires sont menées contre des groupes armés.