Par GKM

Avec le concours du Fonds des Nations Unies pour l’enfance(UNICEF), près de 500 enfants viennent d’être retirés du travail dans les mines de Kipushi, dans la province du Haut-Katanga, en vue de leur scolarisation. Selon l’agence onusienne, plusieurs enfants travaillent dans les mines en République Démocratique du Congo, pour y trouver les moyens de vivre.

Juste avant la rentrée scolaire qui a été repoussée au lundi 4 octobre 2021 à cause de la pandémie de Covid-19, 500 enfants ont été retirés des mines de Kipushi, ville située à 30 kilomètres de Lubumbashi, dans le Haut-Katanga. Ces enfants, dont l’âge varie entre 4 et 17 ans, seront tous scolarisés avec l’aide de l’Unicef. Ces enfants rêvent désormais de devenir infirmier(e), journaliste, couturier(e) ou mécanicien(ne)…

La plupart de ces enfants ont aussi reçu des actes de naissance, et les démarches se poursuivent pour doter ceux qui n’en ont toujours pas.

Deux Congolais nommés au titre défenseurs de la jeunesse

Toujours dans le cadre de sa mission, l’UNICEF a nommé deux jeunes Congolais, notamment Ketsia Passou, âgé de 17 ans, et Emmanuel Jidisa, 14 ans, comme défenseurs de la jeunesse en République démocratique du Congo (RDC), en vue de sensibiliser l’opinion publique aux problèmes qui touchent les enfants et les jeunes à travers le pays. Ces jeunes vont désormais travailler avec l’UNICEF sur des campagnes de plaidoyer et des initiatives, afin d’inspirer d’autres jeunes à agir pour rendre le monde meilleur et garantir le respect des droits de chaque enfant.

“Je tiens à féliciter Ketsia et Emmanuel pour leur engagement aux côtés de l’UNICEF pour défendre les droits de l’enfant et pour porter la voix des jeunes congolais et congolaises, notamment en faveur de la cause climatique”, a déclaré Edouard Beigbeder, Représentant de l’UNICEF en RDC, avant d’appeler à l’implication de ces derniers dans la gestion des affaires pour bâtir ensemble un monde meilleur.