Type de recherche

Fervent défenseur des droits de l’homme: Michel Tubiana, ancien vice-président de la FIDH, n’est plus!

La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE

Fervent défenseur des droits de l’homme: Michel Tubiana, ancien vice-président de la FIDH, n’est plus!

Partager


Par GKM

La Ligue des droits de l’Homme (LDH), une organisation française membre de la Fédération internationale des Ligues des droits de l’homme (FIDH), annonce la disparition de Michel Tubiana, ancien vice–président de la FIDH. D’après une source proche de la LDH, Michel Tubiana est décédé le samedi 2 octobre 2021 à l’âge de 69 ans. L’illustre disparu a consacré sa vie aux droits de l’Homme. Il a été vice-président de la FIDH de 1997 à 2007, président de la LDH (France) de 2000 à 2005 puis président d’honneur.

Il a aussi été à l’initiative de la création du réseau EuroMed Droits qu’il présidera de 2012 à 2018 et dont il était toujours président d’honneur. C’est avant tout en raison de ses qualités de militant acharné et infatigable pour les droits de l’Homme et des libertés pour toutes et tous qu’il a été amené à exercer ces responsabilités.

Sa clairvoyance et son intelligence, son intransigeance sur les principes de droit, de justice et d’universalité des droits l’ont conduit à se mettre sans relâche au service de nombreuses causes. Il a ainsi conduit une des premières missions d’information en Palestine et a été observateur dans de nombreux procès de militants des droits humains. Il a aussi été à l’initiative de nombreuses actions judiciaires portées par le Groupe d’Actions Judiciaires de la FIDH, en soutien aux victimes, contre des tortionnaires, des dictateurs ou leurs complices (Egypte, Syrie, Libye, RDC, Colombie…).

A propos de ces actions, il écrivait dans la revue de la LDH en mars 2021 : « Défendre les droits, l’égalité des droits, en construire de nouveaux, voici ce qui ne peut être enfermé dans le seul contentieux. […] il n’existe pas de « politique des droits de l’Homme ». En revanche, les défendre et les promouvoir nécessite non seulement de ne pas ignorer l’action judiciaire mais aussi de construire l’action politique et citoyenne, qui en reste le meilleur garant. »

Il ne verra pas le congrès du centenaire de la FIDH dans la préparation duquel il s’était investi.