Par GKM

Les violons ne s’accordent toujours pas entre les sociétaires de la sous composante « Confessions religieuses » de la société civile pour la désignation du futur président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni) devant remplacer le sortant Corneille Nangaa Yobeluwo.

Au cours d’une conférence de presse conjointe tenue le jeudi 7 octobre à Kinshasa, le duo protestant et catholique continue à s’opposer à la candidature de Denis Kadima, le candidat soutenu par les six confessions religieuses à l’opposé de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) et de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO).

Les catholiques et les protestants continuent à faire des révélations sur les six autres confessions religieuses dont les leaders sont accusés d’être corrompus et de loger dans un hôtel de la place au frais de l’Etat. C’est ainsi que les protestants et les catholiques tenaient à rencontrer le chef de l’Etat pour lui faire part des accusations de corruption qui pèsent sur ces six confessions religieuses.

Certains observateurs suggèrent aux catholiques et protestants de bien cerner les choses en rapport à leurs accusations et diabolisation contre le groupe de Dodo Kamba et les autres. « S’il y a corruption, ils doivent mettre les éléments de preuve à la disposition de la justice et de l’Assemblée nationale », lâchent ces observateurs.

De son côté, Denis Kadima, le candidat président de la Ceni présenté par l’église Kimbanguiste et soutenu par les six autres confessions religieuses, a fait une mise au point balayant les accusions qu’il qualifie de « mensongères » de l’ECC et la CENCO.

Une alternative

Etant donné que le processus de désignation du président de la Ceni se trouve dans l’impasse, les protestants et les catholiques, deux alliés de circonstance, suggèrent que l’ancien président de la Centrale électorale, Corneille Nangaa, reste aux commandes pour préparer les opérations techniques afin d’éviter le retard pour l’organisation des élections dans le délai. Celui-là même que la même Eglise catholique avait diabolisé après la proclamation des résultats des élections de décembre 2018 remportées par Félix Tshisekedi Tshilombo.