Par MKM

La rentrée scolaire a bien eu lieu, cahin-caha, sur l’ensemble du pays. Pour dire à certains endroits, elle était totale bien que timide, mais à d’autres, le boycott des syndicalistes a conditionné plusieurs enseignants et parents. Des chevaliers de la craie étaient loin de leurs écoles, en respectant le mot d’ordre leur lancé et des géniteurs ont par peur, évité d’envoyer leurs enfants, craignant un climat malsain.

Depuis le 4 octobre jusqu’à samedi dernier, les enseignements n’ont pas été donnés. L’effectivité de la reprise du travail se fait encore désirer. Pour la plupart, les enseignants se pointent aux cours et y restent jusqu’à la sortie des élèves, suivant les gongs organisés. Ce sont là les constats de divers observateurs avertis et parents, qui se sacrifient chaque jour en perturbant leur programme ou emploi du temps, pour accompagner leurs progénitures dans les écoles. De passage à notre rédaction, ils ont manifesté leur désarroi.

Interrompus avant la rentrée scolaire, les pourparlers entre le Gouvernement et le banc syndical reprennent ce mardi 12 octobre. Le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (EPST), qui ne manque de disposer de divers rapports quant à ce, est appelé à peser de tout son poids pour la reprise effective des cours dans les écoles. Qu’il ne puisse pas pencher pour un seul camp, qui ne voit rien de bon dans la démarche de ceux qui boycottent pour des raisons qu’ils jugent défendables. Me Thony Mwaba Kazadi rendra service à écouter toutes les tendances syndicales.

Les syndicats manipulables par les ennemis de la Gratuité de l’éducation de base ne manquent pas, tout comme des flatteurs et d’autres indécis, au gré des vents. C’est à lui de tout faire pour arriver à une bonne entente. Dans de nombreuses écoles, les dirigeants font pression sur les élèves de manière à convaincre leurs parents à accepter de payer des frais supplémentaires en faveur du fonctionnement.

Des comités des parents, anciennement bénéficiaires de certains avantages indus sur les encaissements, tiennent à revenir au déplorable système avilissant, sans lendemain sur l’éducation en RDC. L’année passée, ils ont fait payer au courant de l’année scolaire 2019-2020 à certains parents des frais supplémentaires, en dehors de ceux fixés par l’Etat.

Heureusement, l’arrivée du Gouvernement de l’Union sacrée de la Nation a sauvé les choses. La détermination de nombreux parents à défendre la gratuité de l’enseignement y a été aussi pour beaucoup. Au ministre de l’EPST de ne pas prêter le flan à un quelconque parti , en versant à temps les frais de fonctionnement , d’éviter le paiement tardif des enseignants et de prendre des dispositions par rapport aux mesures barrières à la COVID-19, invisibles dans plusieurs écoles, dont certaines manquent jusqu’à l’eau courante.