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Christophe Mboso coincé entre RAM et CENI

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Christophe Mboso coincé entre RAM et CENI

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Par MKM

Sauf changement de dernière minute, une plénière doit intervenir au courant de cette semaine à l’Assemblée nationale. La motion de méfiance contre le Ministre en charge des Postes, télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication vient de le précéder depuis hier au Palais du peuple, où il est attendu pour répliquer aux préoccupations des députés nationaux autour du RAM, registre des appareils mobiles. Augustin Kibassa Maliba a, lors de la question orale avec débat, concernant ce dossier de son secteur, laissé les députés nationaux sur leur soif. Les 48 heures sollicitées pour répliquer ont pris beaucoup de temps.

L’Union sacrée de la nation a du pain sur la planche. Les explications fournies par Augustin Kibassa sont interprétées de diverses manières par plusieurs élus du peuple et dans l’opinion. Le président du bureau de l’Assemblée nationale a tous les regards sur lui par rapport au RAM. Le FCC veut se montrer encore fort. Déjà, ses députés viennent de réunir les signatures requises en déposant leur motion de méfiance.

Un véritable dilemme pour Christophe Mboso N’Kodia Puanga qui se trouve coincé dans un dossier sensible. La désignation des délégués à entériner pour la nouvelle CENI traîne les pieds. Les huit confessions religieuses ne sont pas parvenues à se mettre d’accord sur le candidat président de la Centrale électorale et l’autre délégué de la plénière pour le compte de cette sous-composante de la Société civile. Le duo de Lamuka et le FCC s’accrochent à la position des religieux pour la suite. Malheureusement ces derniers ont désormais emprunté la voie de la dénonciation mutuelle.

Le dernier mot revient à Christophe Mboso N’Kodia Puanga qui multiplie, depuis un temps, des rencontres avec divers milieux pour voir comment décanter la situation. Il a reçu les Ambassadeurs de l’Union africaine comme les représentants de l’Europe.
Les élections générales étant confirmées pour 2023, tout dépend de lui pour la suite du processus à l’échéance fixée.