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Grâce à l’implication de SANRU, Covid-19 : la sensibilisation porte-à-porte a été fructueuse

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Grâce à l’implication de SANRU, Covid-19 : la sensibilisation porte-à-porte a été fructueuse

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Par Tantia Sakata

Depuis l’annonce de la pandémie de Coronavirus le 8 mars 2020en République démocratique du Congo, SANRU Asbls’est investie directement dans la riposte. En ce qui concerne les trois axes stratégiques majeurs adopté par l’Asbl, il y a le renforcement du système communautaire afin de créer la résilience. C’est dans cette optique que les 35 Zones de santé (ZS) de la ville-province de Kinshasa ont œuvré avec SANRU dans l’objectif de sensibiliser la masse.

Selon la stratégie adoptée, il y avait la sensibilisation porte-à-porte et la sensibilisation dans les places publiques où il y avait une grande affluence (carrefour, marché, etc). Dans la Zone de santé de Barumbu, le Président du Comité de Développement (PRESICODEV) de l’aire de santé Kapinga, Mme Luntaladio, a reconnu que c’est grâce à la sensibilisation porte-à-porte qu’ils ont détecté certains cas. Et d’ajouter : ” la sensibilisation des ménages nous a permis de rencontrer des cas où des gens toussaient et présentaient de la fièvre. Nous les avons orientés vers le centre de santé et certains étaient testés positifs à la Covid-19, alors que d’autres avaient le paludisme “.

Elle a fait savoir que dans son aire de santé Kapinga, plusieurs personnes étaient des malades Covid après diagnostic, avant de signifier que c’est grâce à la sensibilisation porte-à-porte que son équipe a eu à détecter tous ces cas restés à la maison. Selon ce PRESICODEV Luntaladio, ces malades bénéficiaient d’un suivi de leur part jusqu’à leur guérison.Cependant, ils ont également fait face à la résistance de la part de certaines personnes refusant d’être déclarées malades Covid.” Par exemple, nous avons eu un cas Covid-19 qui a fini par être déplacé de notre aire de santé à cause de sa femme, disant que son mari n’était pasinfecté par le virus. Pourtant, l’homme présentait quelques signes notamment une mauvaise respiration “, a-t-elle raconté.

Cette mobilisatrice sociale a déclaré que des malades qui étaient coopératifs prenaient leur cure en toute discrétion, et le suivi de ceux qui étaient en contact avec eux se faisait aussidiscrètement. Question de les protéger contre toute stigmatisation de la part de leur communauté.

Pour rappel, SANRU Asbla aussi appuyé notamment la riposte par les émissions et spots sur la Covid-19, l’adaptation des messages de lutte contre le Vih, la tuberculose et le paludisme dans le contexte Covid-19 et la formation en cascade des Accompagnateurs communautaires et des Relais communautaires sur la lutte contre la Covid-19.