Par Marcel Tshishiku

Le Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF) et le Comité national ont visité, le mercredi 2 décembre, les installations de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) pour voir si elles réunissent les conditions requises afin d’accueillir la 9ème édition de ces activités sportives.

Accueillie par le Professeur Dr Jean-Marie Kayembe Ntumba, Recteur de l’UNIKIN, la directrice du CIJF a exprimé sa grande satisfaction. « Nous avons visité les infrastructures de l’UNIKIN et nous sommes agréablement surpris de la qualité de ces infrastructures », a-t-elle souligné.

Le directeur du Comité national des 9èmes Jeux de la Francophonie (CNJF) a, pour sa part, expliqué que le but de la visite était d’avoir le plan B, au cas où la RD Congo ne serait pas en mesure de construire le Village de la Francophonie. « Si nous retenons cette option de faire des investissements, de réhabiliter certaines infrastructures universitaires, nous aurons ainsi laissé un leg », a conclu le directeur, ajoutant que le plan A, c’est le Stade Tata Raphaël.

Réhabilitation

Prenant la parole à son tour, le Professeur Dr Jean-Marie Kayembe Ntumba a remercié le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour avoir eu l’ingénieuse idée d’entamer, depuis plusieurs semaines et de manière prophétique, le réaménagement des installations de l’UNIKIN.

« Le Président de la République a entrepris de réhabiliter les résidences estudiantines. S’imaginait-il qu’il y aurait un jour l’attrait d’un évènement comme celui que nous allons vivre en août 2022 ? Son passage au Mur de Lamentation en Israël va certainement porter ses fruits. L’UNIKIN est ouverte. Regardez cette jeunesse. Regardez le coordonnateur des étudiants. Tout le monde vous attend », s’est-il adressé à ses 2 hôtes.

Avec leur suite, les trois autorités ont fait le tour du Cercle sportif de l’UNIKIN où il y a les terrains de football, de tennis, de judo, de basketball, etc. Tenant par ailleurs compte du double caractère des Jeux de la Francophonie, sportif et culturel, la délégation a visité le Musée de la Faculté des Sciences sociales et administratives de l’UNIKIN où elle a été, une fois de plus, émerveillée.

Leur descente aux homes d’étudiants réhabilités aura été le temps fort de la visite. Ces homes auront à accueillir les différents invités venant d’autres pays pour vivre les Jeux de la Francophonie.

Objectifs des Jeux de la Francophonie

Ces Jeux ont pour objectifs de contribuer à la promotion de la paix et au développement à travers les rencontres et échanges de jeunes francophones; permettre le rapprochement entre les États et gouvernements de la Francophonie et contribuer à la solidarité internationale; favoriser l’égalité entre les genres; développer les échanges artistiques entre les États et gouvernements francophones et faire connaître l’originalité des cultures francophones; favoriser l’émergence de jeunes talents artistiques francophones sur la scène internationale; contribuer à la préparation de la relève sportive francophone en vue de sa participation à d’autres grands événements; promouvoir la langue française.

Pour rappel, la 1ère édition des Jeux a eu lieu en 1989, à Rabat et Casablanca au Maroc, avec 38 délégations ; la 2ème en 1994 à Paris (France), 45 délégations ; la 3ème en 1997, à Antananarivo (Madagascar), 30 délégations ; la 4ème en 2001 à Ottawa Hull (Canada), 51 délégations ; la 5ème en 2005 à Niamey (Niger), 44 délégations ; la 6ème en 2009 à Beyrouth (Liban), 40 délégations ; la 7ème en 2013 à Nice (France), 54 délégations ; la 8ème en 2017 à Abidjan (Côte d’Ivoire), 43 délégations.