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Les événements culturels ayant marqué l’année 2021

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Les événements culturels ayant marqué l’année 2021

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Par YHR

L’année 2021 s’achève avec une série d’événements qui l’ont marquée. Ainsi, il y a par exemple la campagne pour inscrire la rumba congolaise au patrimoine de l’UNESCO. Cette démarche a été lancée officiellement à Kinshasa pour promouvoir l’inscription de la rumba congolaise, style majeur de la musique africaine, au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco.

Issu de la rumba cubaine des années 1930, ce style musical possède une grande notoriété en République démocratique du Congo et au Congo-Brazzaville. Le dossier, déposé l’année dernière auprès de l’Unesco, est défendu de part et d’autre du fleuve Congo par les deux pays qui en tirent leur nom. Et depuis le mardi 14 décembre, la rumba congolaise est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO.

La rumba congolaise au patrimoine immatériel de l’humanité

En septembre, la ville d’uvira, au sud-kivu, a accueilli la 4ème édition du Festival Amani Uasalama n’a Maendeleo, à Uvira, dans la province du Sud-Kivu. Au cours de cette manifestation culturelle, la jeunesse a été appelée à “s’approprier les initiatives qui cadrent avec la promotion de la paix, la cohabitation pacifique”.

Koffi Olomide en sursis

Le chanteur Koffi Olomide a été condamné, le 13 décembre de cette année, à 18 mois d’emprisonnement (avec sursis probatoire de trois ans) par la 7ème chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Versailles, en France. L’auteur-compositeur-interprète a été relaxé des charges des chefs d’accusation d’agressions sexuelles sur quatre de ses anciennes danseuses.

En première instance, en 2019, le tribunal de Nanterre l’avait condamné à deux ans de prison avec sursis pour ” atteinte sexuelle ” sur l’une des jeunes femmes, déclarée mineure au moment des faits, et l’avait relaxé des poursuites concernant les trois autres. Le ministère public avait fait appel. Koffi Olomide a déjà été condamné, en 2012 en RD Congo, pour violence. L’homme avait été expulsé en 2016 du Kenya, pour avoir donné un coup de pied à l’une de ses danseuses. La scène, filmée, avait fait scandale.

Adieu ” Maman Shako ” et Mars Kadiombo

L’année 2021 a aussi été ponctuée par des disparitions d’acteurs culturels. Ainsi le 15 juin 2021 à l’hôpital HJ, dans la commune de Limete, à Kinshasa, mourrait l’ L’artiste comédienne Jackie Shako Diala Anahengo, plus connue sous le nom de ” Maman Shako “. Décédée à l’âge de 62 ans, la défunte a marqué l’histoire du théâtre télévisé congolais avec une carrière de 48 ans tant sur scène que sur grand écran.

Le vendredi 16 juillet, à 3 heures du matin, Mars Kadiombo Yamba Bilonda, communément appelé ” Tatu Kadiombo “, est mort. L’artiste comédien, dramaturge, scénariste et réalisateur a succombé à une courte maladie, à l’âge de 63 ans. Natif de l’ex-province du Katanga, il a évolué pendant plusieurs années comme enseignant en langues, mathématiques et biologie à l’école Tshondo Mwene Ntanda, de Lubumbashi, avant de décrocher une licence en droit privé judiciaire.Kadiombo s’est démarqué avec son talent dans l’art d’imitation. Il a incarné de façon très convaincante plusieurs personnalités du pays, dont feu le maréchal Mobutu. Mars Kadiombo s’est produit sur plusieurs scènes de festival dont Toseka et joué dans beaucoup de films.

Censure et ” décensure “

L’année culturelle a aussi vu le ” feuilleton ” de la censure des clips des chansons ” Nini to sali te ” et ” Lettre à ya Tshitshi “, de respectivement le groupe Musique Populaire de la Révolution (MPR) et le chanteur Bob Elvis. Ces deux chansons ont été tour à tour censurées et réhabilitées par la commission nationale de censure des chansons et des spectacles (CNCCS) et La ministre de la Justice, Rose Mutombo Kiese, laquelle a ordonné, le mercredi 10 novembre de lever sa décision interdisant la diffusion du clip, indiquant que cette décision est ” illégale et prise en l’absence des autres membres de la Commission “, comme l’exigent les textes.

Au cours de cette année, l’artiste congolais résidant en France, Dadju Djuna Nsungula, a effectué deux séjours en RDC respectivement à Bukavu et Kinshasa. Le chanteur de charme s’est produit le samedi 11 septembre au Shark Club, dans la commune de la Gombe.

1ère édition du salon International du design mobilier de Kinshasa

La première édition du salon International du design mobilier et textile autrement appelé Kinshasa Design Week ” Kindeswe “, a eu lieu du 21 au 31 octobre à l’Académie des Beaux-Arts et à l’Institut Français de Kinshasa- Halle de la Gombe. C’était autour du thème : ” Entrepreneuriat créatif “.

L’année a également vu le chanteur Pascal Lokua Kanza a été élevé en septembre au rang d’ambassadeur de l’UNICEF. L’interprète de ” Shadow Dancer ” a été précédé un mois plus tôt par Fally Ipupa.