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Commune de Bandalunga: les lois favorables à l’entrepreneuriat féminin expliquées aux femmes de l’église CBECO

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Commune de Bandalunga: les lois favorables à l’entrepreneuriat féminin expliquées aux femmes de l’église CBECO

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Par Marcel Tshishiku

Initiée par ONU Femmes, la campagne de sensibilisation des femmes aux textes de lois favorables à l’entrepreneuriat féminin s’est poursuivie le samedi 2 avril dans l’église CBECO de Bandal/Tshibangu. Cette campagne s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui au développement de micro, petites et moyennes entreprises (PADMPME).

En présence de plusieurs femmes et jeunes adeptes de cette église, l’ONG « AFECO » (Associations des femmes entrepreneures du Congo) a expliqué, en long et en large, le nouveau Code de la famille qui a supprimé l’autorisation maritale et appelle les deux conjoints légalement mariés à s’accorder concernant le travail de la femme mariée.

Mme Betty Mulanga, présidente d’AFECO et présidente du Comité provincial de plaidoyer de Kinshasa (COPROK), a briefé la presse sur cette descente dans la commune de Bandalunga. « Nous sommes à l’Eglise CBECO de Bandal, a-t-elle déclaré, pour sensibiliser les jeunes et la population sur les lois favorables à l’entrepreneuriat féminin.

Nous avons profité de l’occasion pour ressortir les lois qui sont à l’avantage,non seulement des femmes, mais aussi des jeunes et detout le monde. On est venu avec 5 messages. On est venu parler du Code de la famille, expliquer les avantages d’un travailleur et comment un entrepreneur est censé respecterles droits de ses employés.

On a parlé du Guichet unique de création des entreprises (GUCE). On a encouragé les gens à quitter le secteur informel pour aller vers l’informel, parce qu’il y a des gens qui sont restés longtemps dans l’informel et qui ont beaucoup perdu. On a demandé aux gens d’aller au Guichet unique pour se faire enregistrer et obtenir des documents tels que le RCCM, identification nationale et autres.

Nous avons aussi parlé du harcèlement sexuel en milieu entrepreneurial et demandé aux femmes de dénoncer les cas de harcèlement. » La présidente d’AFECO et sa suite ont été surprises de constater que certains de leurs interlocuteurs n’étaient pas au courant de l’existence du Guichet unique et que d’autres ont payé leurs documents, mais ne sachant pas ce qu’ils doivent faire avec, ont préféré les classer dans les tiroirs au lieu d’aller déclarer leurs impôts en vue de bénéficier des avantages comme des crédits.

« Ces personnes veulent encore plus d’informations et nous demandent d’aller partout, même dans les partis politiques, où les femmes se plaignent de harcèlement. Avec ONU-Femmes, nous allons faire le tour de la ville et pourquoi pas du pays pour sensibiliser davantage les femmes », a conclu Betty Mulanga.

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