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Remplacement des juges: tout s’est passé selon la procédure à la Cour Constitutionnelle

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Remplacement des juges: tout s’est passé selon la procédure à la Cour Constitutionnelle

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Par GKM

Dans un document, l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), une organisation non gouvernementale de lutte contre l’impunité basée à Kinshasa, salue la procédure de tirage au sort qui s’est tenue à la Cour Constitutionnelle et ayant débouché sur le départ de deux juges constitutionnels, le mardi 10 mai.

Les observateurs de l’ACAJ ont noté que ladite procédure s’est déroulée dans la transparence et en harmonie avec l’Article 158 alinéa 4 de la Constitution qui dispose que la Cour constitutionnelle est renouvelée par tiers tous les trois ans.

Toutefois, lors de chaque renouvellement, il sera procédé au tirage au sort d’un membre par groupe. L’ACAJ évoqué également l’Article 6 alinéa 2 de la Loi organique no 13/026 du 15 octobre 2013, disposant que la Cour Constitutionnelle est renouvelée par le tiers tous les trois ans.

Lors des deux premiers renouvellements, il a été procédé au tirage au sort du membre sortant par groupe pour les membres initialement nommés. Cependant, l’ACAJ relève que ce tirage au sort intervient avec un grand retard, alors qu’il aurait dû être organisé, pour la première fois le 4 avril 2018, et ce en application de l’article 7 de la Loi organique précitée qui dispose qu’il est pourvu au remplacement de tous les membres de la Cour un mois au plus tôt ou une semaine au plus tard avant l’expiration du mandat dans les conditions prévues aux articles 2 à 6 de la présente Loi organique.

C’est pourquoi, l’ACAJ recommande aux Président de la République, Président de l’Assemblée Nationale, Président du Sénat et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, de veiller à ce que la procédure de renouvellement et remplacement des juges de la Cour Constitutionnelle se fasse régulièrement et dans le respect de la Constitution et la Loi organique en vue de prévenir toute contestation éventuelle de légalité, légitimité et autorité de ses décisions.

L’ongdh invite tous les acteurs politiques, sociaux et les professionnels du droit à s’abstenir de toute attitude susceptible de compromettre la construction d’un État de droit, pivot essentiel de notre devenir commun ,d’abandonner cette posture manichéenne qui voudrait que l’on s’embarrasse de la loi lorsqu’elle est en adéquation avec la perception de ce qu’elle doit être et qu’on s’en affranchisse lorsqu’elle contrecarre les intérêts grégaire.

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